Les élections du 8 septembre ont révélé au grand jour le «divorce» entre le PJD et sa matrice idéologique, le Mouvement Unicité et réforme. Visiblement, le réservoir traditionnel des islamistes de la Lampe a pris ses distances.
Alors que les islamistes du MUR et d’Al Adl Wal Ihsane sont unanimes à qualifier la situation en Tunisie de «coup d’Etat», le PJD se montre plus prudent. Le Maroc officiel n’a pas encore exprimé de position sur le gel du Parlement et la destitution du gouvernement par Kaïs Saïed.
Le MUR a appelé à bannir «les initiatives éducatives qui normalisent avec l’entité sioniste usurpatrice», marchant ainsi sur les pas du PJD, qui a déjà critiqué, en février, Saaïd Amzazi en mettant en garde contre «les dangers de l’infiltration israélienne dans le secteur de l'éducation au Maroc».