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Grand Angle  

France : Le droit de vote des étrangers en mauvaise voie

C’est l’un des 60 engagements de campagne de François Hollande qui a fait le plus polémique depuis son élection à l’Elysée le 15 mai dernier. Le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, une mesure qui traine depuis l’ère Mitterrand, ne semble aujourd’hui plus faire partie des priorités du gouvernement socialiste.

Publié
François Hollande, mardi 13 novembre 2012, face à la presse.
Temps de lecture: 2'

Cela fait à peu près deux mois que les socialistes ont commencé à émettre des doutes sur sa concrétisation. Aujourd’hui ces doutes ne font que se confirmer. Après Manuel Valls, Jean-Marc Ayrault et Najat Belkacem, François Hollande vient de se prononcer à son tour sur la question du droit de vote des étrangers, laissant entendre que la mise en place de cette mesure, figurant parmi ses 60 promesses de campagne, n’était pas pour bientôt.

«Je m'y refuse»

«Présenter un texte avec le risque de diviser les Français pour au bout du compte ne pas le faire passer : je m'y refuse», a déclaré le président français hier, mardi 13 novembre,  lors de sa première conférence de presse à l'Elysée. «Le gouvernement peut préparer le texte, mais il ne le déposera que si la perspective de son adoption est réunie. Je ne vais pas déposer un texte dont je saurais qu'il sera repoussé», a-t-il justifié.

Pour faire passer un quelconque projet de loi sur la question, il faudrait d’abord modifier l’article 3 de la Constitution française qui stipule que «les électeurs sont les nationaux français majeurs». Pour ce faire, le gouvernement a le choix entre convaincre les 3/5des députés et sénateurs  ou alors proposer un référendum. Cette dernière option n’est toutefois pas envisageable par le chef d’Etat français.

Pas de référendum pour le moment

«Aujourd'hui, ce n'est pas mon intention», a indiqué Hollande avant de poursuivre : «un référendum en ce moment, vous pensez que je vais prendre cette décision ? Si nous n’aboutissons pas par la voie réglementaire, je verrai dans quel état est la société pour voir si nous pouvons aller vers un référendum». «Commençons par constituer cette majorité, ensuite le texte sera présenté», a-t-il estimé. «J'ai dit au gouvernement, aux responsables de groupes (parlementaires, NDLR) de travailler pour constituer cette majorité. Quand cette majorité sera envisagée, je prendrai mes responsabilités. Mais pas avant», a assuré le président français. «Je ne désespère pas. Je sais qu'il y a à l'Assemblée et au Sénat des membres classés au centre ou à droite prêts» à soutenir le droit de vote des étrangers, a-t-il ajouté.

Point final ?

L’extrême gauche n’a pas tardé à réagir aux propos du président français. Pour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Hollande n’a fait hier, que confirmer «le report sine die du droit de vote des résidents étrangers. Ce recul fait mal à la gauche !». «Point final sur le droit de vote des étrangers. Hollande donne le pouvoir à la droite. Il ne mènera aucun combat», a commenté pour sa part Jean-Luc Mélenchon,  coprésident du Parti de gauche (PG).

Mais pour la Ligue des droits de l’Homme, la mise en place de cette réforme reste tout de même «jouable». Selon son président, Pierre Tartakowski, contacté par l’AFP, «la droite a choisi d'hystériser l'enjeu, mais un bon nombre d'élus centristes considèrent ce battage détestable». Ce dernier a toutefois regretté que «le président ait préféré mettre en avant la difficulté de la chose plutôt qu'argumenter sur son intérêt», ce qui n’est d’ailleurs pas totalement faux.

Résumé de la conférence de presse

AH..........Ces socialos !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Auteur : Daït Aoua
Date : le 15 novembre 2012 à 16h29
Dur Hein....... pour les socialos devant la réalié ils se rendent compte qu'ils ne vivent pas dans lr pays des bisounours;;;;;

Le ps peut en attendant leur conseillé de se faire naturaliser afin qu'ils puissent voter pour lui...... !!!!
Réciprocité
Auteur : Nghanagh
Date : le 15 novembre 2012 à 11h34
Si nous étions gouverner par des gens défendant les intérêts de tous les marocains, y compris les MRE, nous entendrions une annonce rapidement de suspendre le droit de vote des français au Maroc ... mais hélas, nous sommes méprisés ! la seule chose qui intéresse le Maroc est l'argent des RME !
Quelle justice de la part du PJD !

Petit récap scandaleux :
Les français ont le droit de vote au Maroc !
Les marocains n'ont pas le droit de vote en France !
Les français au Maroc ont le droit de vote en France !
Les marocains en France n'ont pas le droit de vote au Maroc !

bande d'incapables !
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