Menu

Breve

Le Polisario irrité par l’Appel de Tanger pour expulser la «RASD» de l’UA

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

Le Polisario est préoccupé par la réunion de suivi des Premiers ministres et anciens ministres des Affaires étrangères africains, signataires de l’Appel de Tanger, réclamant l’expulsion de la «RASD» de l’Union africaine. En témoigne la publication d’un communiqué condamnant l’organisation de la rencontre et l’allocution du ministre marocain des Affaires étrangères,  prononcée à cette occasion. Le mouvement séparatiste a estimé que les déclarations de Nasser Bourita constituent une «non-reconnaissance des principes les plus élémentaires du droit international».

Le chef de la diplomatie a affirmé, lundi, que la présence de la «RASD» au sein de l’UA est «un obstacle institutionnel», «une anomalie» et «une aberration juridique, car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international». Et d’ajouter que la création de l’entité auto-proclamée en 1976 est «une violation du droit international et des principes de l’unité nationale». Elle incarne «une Afrique de divisions», a-t-il précisé.

Après son retour, acté en janvier 2017, à l’Union africaine, le royaume a réussi à convaincre plusieurs Etats africains de reconnaitre la marocanité du Sahara. Depuis, le Burkina Fasso, Burundi, Comores, Côte d'Ivoire, Djibouti, Esawtini, Gabon, Gambie, Guinée Bissau, Guinée (Conakry), Guinée Equatoriale, Liberia, Malawi, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Príncipe, Sénégal, Sierra Leone, Togo et Zambie, disposent de représentations diplomatiques au Sahara. La Somalie et le Tchad ont annoncé, en septembre, les ouvertures de leurs consulats à Dakhla. 

Sur cette liste d’Etats africains reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, il est lieu de noter que 11 avaient établi, auparavant, des relations diplomatiques avec la «RASD». Il s'agit du Burkina Fasso, du Burundi, de Esawtini, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Liberia, le Malawi, Sao Tomé et Príncipe, la Sierra Leone, le Togo et la Zambie. Un chiffre important attestant, si besoin est, de l’érosion du soutien dont bénéficie le Polisario en Afrique y compris dans certains zones du continent qui lui étaient longtemps acquises, comme la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

Pour rappel, Nasser Bourita avait annoncé, en août à Dakhla, la tenue prochainement au Maroc d'une réunion ministérielle des pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du sud. Un autre pas dans le processus d'expulsion de la «RASD» de l'UA.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com