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Benkirane s’oppose à la campagne réclamant le départ d’Akhannouch du gouvernement

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Abdelilah Benkirane a exprimé à nouveau son opposition à la nouvelle campagne lancée sur les réseaux sociaux, réclamant le départ d’Aziz Akhannouch de la présidence du gouvernement. «Je ne suis pas d’accord avec ces appels qui demandent à ce gouvernement de dégager maintenant. (...) Ce gouvernement doit rester et doit bénéficier du temps nécessaire afin de démontrer ce dont il est capable», a estimé le secrétaire général du PJD lors d’une intervention diffusée, hier samedi 16 juillet, sur le site de son parti.

Dans son discours, Benkirane a indiqué que «les hashtags et les referendums ne font pas destituer les gouvernement au Maroc. Seul Sidna (le roi Mohammed VI, ndlr) en a la compétence (…) Sidna voit et suit parfaitement» la situation et lorsqu’il considère que cet exécutif «ne fait pas son travail et que le peuple ne le tolère plus alors Sidna va mettre fin à ce cabinet et appeler à l’organisation d’élections législatives anticipées», a-t-il précisé.   

Le secrétaire général a, par ailleurs, laissé aux membres de son parti la liberté de s’engager dans la campagne demandant le départ d’Aziz Akhannouch. «Si vous voulez y participer, c’est votre droit. Je n'ai aucune objection. Mais moi, je ne vais pas prendre part à ce hashtag», a-t-il martelé.

Pour rappel, Abdelilah Benkirane avait exprimé son «étonnement» quant à la campagne lancée, en février dernier, sur les réseaux sociaux, réclamant le limogeage du chef du gouvernement. «C’est bizarre (…) Je suis contre les personnes qui demandent le départ d’Akhannouch, maintenant», avait-il déclaré lors de la séance inaugurale d’une session ordinaire du conseil national du PJD, organisée les 19 et 20 février. Le secrétaire général du PJD avait notamment mis en garde ses «frères» voulant prendre part à une «opération de règlement de comptes» et de «complots» visant l’actuel chef de l’exécutif. Un appel dénoncé, immédiatement, par l’ancien député d’Oujda, Abdelaziz Aftati.

Benkirane avait proposé, en février, de donner au président du RNI «un an» afin qu’il apporte des solutions aux problèmes des Marocains. Dans le cas contraire, il a émis le souhait que le roi Mohammed VI intervienne «et organise des élections législatives anticipées, comme en 2011».

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