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France : Leclerc revient sur ses propos polémiques du «mouton frit» du Ramadan

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Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc. / DR
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Alors que BFMTV avait créé une vive polémique en plein Ramadan imputant la pénurie d'huile en France aux musulmans, Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc, a quant à lui expliqué doctement les ruptures des stocks d’huile dans les magasins aux habitudes culinaires de l'Aïd el Fitr, fête où les «musulmans font frire du mouton».

Après ses propos sur l’antenne de CNews le 4 mai dernier, les internautes se sont montrés tantôt indignés tantôt amusés par ces propos, à l'image du dessinateur Rakidd.

Mais face à l'émoi suscité par cette énormité (aucun mouton n'est sacrifié pendant l'Aïd el Fitr et aucun stock d'huile n'est anticipé pour l'Aïd el Adha prévu en juillet car le mouton n'est pas frit dans l'huile), le dirigeant est revenu sur ses propos pour s’en excuser.

Michel-Edouard Leclerc a déclaré «regretter si ce propos a blessé», assurant qu’il voulait «expliquer, pas stigmatiser». Cependant, si le magnat des supermarchés explique que «pendant les fêtes (toutes…) il y a des produits dont la conso explosent», et qu’il «aurait dû en rester là», il ne revient pas sur le fond de son propos.

Cette nouvelle stigmatisation des musulmans dans les médias en ce mois de Ramadan fait suite aux propos du journaliste Vincent Hervouët, leur imputant «les vols de moutons» aux agriculteurs français qui vivent une «solitude absolue», à l’approche de l’Aïd el Fitr. Le CCIE a porté plainte contre le chef de service de LCI auteur des propos, l'animateur Pascal Praud et la chaîne CNews.

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