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Breve

Marrakech : L’ambassade du Koweït appelée à livrer le ressortissant soupçonné de viol sur mineure

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Précédent sit-in devant la Cour d'appel de Marrakech pour demander l'extradition sur ressortissant koweïtien depuis son pays / Photo d'archive - DR.
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L’audience du Koweïtien Abderrahman Samran Al-Azmi, poursuivi pour des faits d’attentats à la pudeur sur une mineure et abus de confiance, a été reportée pour la 11ème fois par la chambre criminelle près la Cours d’appel de Marrakech. Comme en septembre, la séance n’a pas pu se dérouler, en raison de l’absence du ressortissant qui n’est toujours pas extradé depuis son pays, où il a fui peu après avoir obtenu la liberté provisoire, début 2020.

Partie civile dans l’affaire, la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a appelé, ce mardi, l’ambassade du Koweït au Maroc à respecter ses engagements liés aux garanties fournies sur la présence du concerné. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, elle a rappelé que le ressortissant, 24 ans au moment des faits, a reconnu devant le juge d’instruction avoir attiré la mineure de 15 ans via les réseaux sociaux, l’a conduite en voiture à une villa qu’il louait et a eu des relations sexuelles avec elle.

Dans ses déclarations, il a également confirmé l’avoir emmenée avec dans des boîtes de nuit à plusieurs reprises. Pour l’ONG, ces éléments auraient pu permettre la prise de mesures pour empêcher le prévenu de fuir la justice, d’où ses appels renouvelés à ce qu’il soit livré au Maroc.

«Malgré la gravité des actes attribués à l’accusé, ce dernier a pu bénéficier de la liberté provisoire sans restrictions, sur la base d’un engagement écrit de l’ambassade du Koweït et d’une garantie financière fixée à seulement 30 000 dirhams, sans confiscation de son passeport et sans mesures de fermetures des frontières, ce qui lui a permis de quitter le territoire national dès sa sortie de prison», a rappelé l’AMDH.

En attendant la prochaine audience fixée au 26 janvier 2021, l’AMDH-Marrakech a réitéré également ses appels à approfondir l’enquête et à requalifier les faits. Elle considère que la mineure «a été victime d’une traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle», soupçonnant un lien entre ces faits et l’existence d’«une bande organisés de prostitution» dans la ville.

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