La Cour d’appel d’Oujda vient de condamner un enseignant du primaire exerçant dans la préfecture de Bouarfa à trois ans de prison ferme, pour attentats à la pudeur sur des écolières mineures. Les familles des victimes estiment que le verdict aurait pu être plus strict pour servir d’exemple, d’autant plus que le coupable est toujours en liberté.
A l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, des acteurs institutionnels et associatifs marocains ont plaidé pour une abolition complète de ces dispositions du Code pénal marocain. Ils estiment qu’il n’y aurait plus de raison pour avancer encore dans une abolition en étapes, après 40 ans de mobilisation.