Dix saisonnières marocaines mènent un combat en Espagne pour dénoncer les agressions sexuelles présumées dont elles disent avoir été victimes. S’estimant trahies par le syndicat espagnol qui les a longtemps épaulées, elles dénoncent également le manque d’implication des autorités marocaines depuis le début de l’affaire.
Un rapport de la fédération espagnole Red Acoge évoque la grande fragilité psychologique des femmes migrantes. Pour beaucoup, leur santé mentale est inquiétante.
Dans la nuit du dimanche au lundi, un non-voyant en sit-in ouvert a chuté accidentellement du toit du ministère de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social. Son décès crée une vague d’indignation au sein de la Coordination des non-voyants chômeurs.
Fin septembre, les résultats financiers publiés par les Eaux minérales d’Oulmès, maison mère de Sidi Ali, et Centrale Danone ont révélé l’impact féroce du boycott sur la santé des deux entreprises - Afriquia n’a pas communiqué sur ses résultats. Ouadi Madih, président d’Uniconso et Abadallah Assad, son vice-président, font le bilan pour Yabiladi de plus de 5 mois de boycott.
Cas inédit, les prud’hommes ont rendu justice en août dernier aux quatre bûcherons marocains exploités par leur employeur en Indre. Ce procès a permis à d’autres ouvriers de sortir du silence, notamment dans le Vaucluse où cinq Marocains ont porté plainte.
La fin de la transition démographique devait signer pour le Maroc, selon le démographe Youssef Courbage, chercheur à l’INED en France, son entrée dans la modernité et une nouvelle ère de prospérité économique. Aujourd’hui, les effets de ce qu’il appelle le «bonus démographique» semblent se perdre faute de parvenir à créer suffisamment d’emplois.