Depuis sa mise en place au lendemain du discours royal du 9 mars dernier, la Commission consultative de révision de la Constitution continue de recevoir les propositions des différentes entités socio-politiques du royaume. Les Marocains du monde ne sont pas encore de la partie et rien n’indique pour le moment qu’ils y seront. Pourtant, ce ne sont pas les revendications qui manquent.
Depuis les élections présidentielles de novembre 2010, la Côte d'Ivoire est en proie à d'importantes violences entre les forces du président sortant, Laurent Gbagbo, et celles d'Alassane Ouattara. Ce dernier serait retranché dans son palais présidentiel, mais la situation reste très incertaine, et la population civile en est victime. Rania, 19 ans, Marocaine née en Côte d'Ivoire et actuellement étudiante au
L’organisation internationale des droits humains, Human Rights Watch (HRW) demande au Maroc de rétablir l’accréditation de correspondants de médias étrangers interdits d’exercer dans le royaume. Notamment ceux de la chaîne Al Jazeera. Pour HRW, le Maroc doit se distinguer des pays arabes qui interdisent la télévision qatarie, puisqu'il a choisi de s’engager dans des réformes de grande envergure.
Le déplacement au Maroc du prince Charles et de son épouse agite la presse anglaise. Alors qu'ils ont été reçus par le roi Mohammed VI, le Daily Telegraph a surtout retenu la visite du prince de Galles sur la tombe d'un «tyran». Le prince a déposé une gerbe de fleurs au mausolée Mohammed V. N'aurait-il pas dû ?
Un débat qui aura fait débat, et des dégâts, pour ne devenir en fin de compte qu’une simple convention de l’UMP de… deux heures de temps dans un hôtel parisien. La convention sur la laïcité a provoqué une véritable levée de boucliers en France : de la société civile au gouvernement, en passant par les représentants des cultes en France et même au sein de l’UMP, tous disent
Les manifestations se poursuivent au Maroc. Des milliers de personnes sont encore descendues ce week-end dans les rues de certaines villes du royaume pour exiger des réformes politiques et sociales. Le Mouvement des jeunes du 20 février, toujours à l’origine de ces manifestations, a été approché par le Commission consultative sur les réformes constitutionnelles pour une rencontre «informelle».
La pression continue malgré l’annonce de réformes politiques. Après la marche du 20 mars organisée par le Mouvement du 20 février, c’est autour de personnalités marocaines de diverses sensibilités politiques de se distinguer. Elles viennent de lancer un appel pour exiger des réformes politiques profondes et pousser la Commission consultative à ne pas se contenter de «réformes superficielles».