Les représentants du culte musulman en France n’ont pas tardé à réagir au meurtre d'Hervé Gourdel, l’otage français enlevé dimanche en Algérie et décapité mercredi par un groupe lié à Daesh. Plusieurs responsables et institutions islamiques, dont le CFCM et l’UOIF, ont condamné l’acte et se sont dit choqués par la décapitation d’un homme innocent.
Daesh a désormais deux antennes : une en Algérie et, depuis la semaine dernière, une autre en Tunisie. Un contexte annonciateur de mauvaises surprises particulièrement pour la France. Justement, son ministère des Affaires étrangères vient d’alerter ses citoyens concernant les risques d’enlèvements au Maghreb et au Sahel.
Les autorités marocaines craignent que des jihadistes passent entre les mailles du filet et contrôle de très près le retour des MRE de Libye au Maroc. Pour parer à toute éventualité, elles soumettent les personnes en provenance de ce pays à des interrogatoires.
Nouveau coup de filet dans les milieux intégristes proches de l’Etat islamique au Maroc. Une opération menée dans la région de Fès, devenue depuis peu et au même titre que le nord (Tanger, Fnideq et Martil), un vivier de combattants pour EI.
Une nationalité n’est pas un acquis pour la vie. En effet, un pays peut tout à fait retirer tout droit sur le territoire à un citoyen par le retrait de sa nationalité. C'est justement ce qui risque d'arriver à Malika en Belgique.