Les responsables musulmans de France n’ont pas tardé à condamner l’exécution, mercredi, d’un deuxième journaliste américain, Steven Sotloff, qui aurait été enlevé en août 2013 en Syrie. Son meurtre a, pour rappel, été revendiqué par les membres de l'État islamique (EI).
«Les musulmans de France condamnent sans réserve de tels actes barbares qui suscitent l'horreur et la stupéfaction et demandent que les nations s'unissent pour éradiquer ces exactions mortifères qui dénaturent gravement la religion musulmane», a estimé dans un communiqué diffusé par l’AFP, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman (CFCM).
«L'interprétation dévoyée du Coran par ces mouvements terroristes les éloigne du message du Prophète de l'islam et les exclut de la communauté des croyants», a-t-il ajouté.
Le Marocain Mohammed Moussaoui, président de l'Union des mosquées de France (UMF), a lui souligné que «l'organisation connue sous l'appellation État islamique, qui n'a rien d'État ni d'islamique» n'était qu'un «ramassis de terroristes sanguinaires».