Dans les années 1920, la France et l’Espagne réfléchissaient au lancement d’un processus de naturalisation massive des juifs établis au Maroc. Pour différentes raisons, ce plan visant à recopier l’expérience française en Algérie sera finalement abandonné par Paris et Madrid.
Premier Marocain à remporter une médaille aux Jeux olympiques de 1960, ce natif de Taounate rêvera pendant longtemps de porter le maillot de son pays et le représenter dans cette grand-messe mondiale. Une gloire de courte durée, puisqu’il tombera dans les oubliettes et vivra dans la précarité jusqu’à sa mort en 2000.
Dans la ville de Sidi Ifni, au sud-ouest du Maroc, les colonisateurs espagnols avaient construit, dans les années 60, un téléphérique unique, reliant la mer à la terre ferme. Les vestiges abandonnés de cette installation sont encore visibles jusqu’à nos jours.
Le Maroc s’apprête, dans quelques jours, à lancer une campagne pour la vaccination contre le coronavirus. L’annonce, faite par le roi Mohammed VI il y a deux semaines, n’est pas sans rappeler les «Journées nationales de vaccination» de 1987 et toute une histoire des vaccins au Maroc.
Avant le traité de Fès de 1912 instaurant le protectorat français, le Maroc avait perdu son indépendance et sa souveraineté des décennies auparavant. En cause, les proportions inquiétantes du système des «protections consulaires» parmi la population.
Au début du XVIe siècle, les Portugais, déjà présents au Maroc, choisiront Mazagan, aux portes d’Azemmour, pour construire une forteresse. Ville portugaise jusqu’en 1769, elle devint marocaine puis française avant de céder la place à El Jadida.
Si elle visait officiellement à préserver l’héritage culturel de la médina de Fès, la politique patrimoniale des autorités coloniales en a aussi défiguré des pans entiers. Des remparts furent détruits pour construire des logements pour les Européens, et l’artisanat, sous l’impulsion de mutations économiques, s’est peu à peu mécanisé.
L’habitat populaire au Maroc s’est d’abord inspiré des logements de la classe ouvrière française, avant de s’orienter vers un «urbanisme fonctionnaliste» soutenu par l’architecte et urbaniste français Michel Écochard. Ce dernier contribuera largement au volet social de l’urbanisme au Maroc.
Né au Maroc et établi depuis 14 ans en Suisse, le Marocain Imad Ikhouane publie, fin janvier, son premier roman aux Editions «5 Sens». Une fiction qui emmène son lecteur dans le Maroc des tribus au début du XXème siècle, et promet un cocktail de guerre, d’amour, d’ambition et d’évolution.
Le protectorat français au Maroc n’a pas réellement favorisé la scolarisation des filles. Il s’est au contraire inscrit dans le choix des autorités coloniales de maintenir l’ordre social établi, ainsi que les traditions et us et coutumes de la société marocaine.