Après avoir rompu, le 1er mai, ses relations diplomatiques avec l’Iran, le Maroc multiplie les gestes de son adhésion à la politique anti-Téhéran suivie par l’administration Trump. Il est pour le moment récompensé par la promesse d’une reprise l'année prochaine du «Dialogue stratégique» entre les deux pays.
En 2017, l’Algérie a dépensé 421 mille dollars en actions de lobbying aux Etats-Unis, alors que pour le Maroc ce montant atteint près de 1,8 million. Le dossier du Sahara happe la majorité de ce budget.
Si l’histoire atteste des relations diplomatiques entre le Maroc et les Etats-Unis, remontant à plusieurs siècles, des documents récemment déclassifiés montrent le rôle du royaume dans le règlement du conflit en Tchétchénie, avec l’ex-président russe Boris Yeltsin, aidé par son homologue américain Bill Clinton.
Le rappeur américain d’origine marocaine French Montana vient de finaliser son divorce. Et le moins qu’on puisse dire c’est que celui-ci aura du mal à passer, car il coûtera au rappeur 2 millions de dollars.
La France peut se targuer de réunir, à elle seule, 40% des investissements directs à l’étranger réalisés au Maroc, mais pour combien de temps encore ? Si sa présence dans le royaume résiste mieux que prévu à une conjoncture difficile, la concurrence s’active à proximité. Etats des lieux.
Il y a moins d’une semaine un câble diplomatique publié par Wikileaks révélait que Hassan II s’était inquiété, à la fin de l’été 1976, d’un Ovni qui avait traversé le ciel du Maroc. Un Américain passionné de satellites a trouvé l’explication, 36 ans plus tard : il s'agissait d’un morceau de fusée russe.
En mars 1973, les Etats Unis invitent à Washington, le ministre marocain des Affaires étrangères de Hassan II, Ahmed Taïeb Benhima. Les différents câbles diplomatiques, rendus publics par Wikileaks, qui entourent cette visite montrent que les Etats Unis voulaient s'attacher les bonnes grâces de Hassan II, dans le contexte de la guerre froide, indifférents à la répression de la monarchie contre toute forme d'opposition.
Pour ou contre une intervention armée au Nord-Mali ? Le Maroc avait répondu «contre» une première fois, en août, mais les Etats Unis et la France affutent leurs arguments. Dans le cadre de deux rencontres officielles, ils devraient tenter de convaincre le Maroc de soutenir officiellement cette intervention.