Le département de l’Éducation nationale est-il responsable de la pénurie de professeurs d'arabe au lycée Lyautey depuis la rentrée ? Oui, estiment l'Union des conseils de parents d'élève et le Centre d'études arabes, qui attendent toujours une (ré)action du ministère. Explication.
Le ministre de la Communication a profité de son intervention lors d’une réunion du «Collectif national pour la langue arabe», lundi soir, pour dénoncer les feuilletons doublés en dialecte que diffusent quotidiennement les chaînes marocaines. En prenant les telenovelas pour cible, El Khalfi évite soigneusement d’alimenter la polémique avec les francophones.
Alors que Benkirane avait ouvertement ordonné à son ministre de l’Education nationale de retirer la circulaire sur l’enseignement de certaines matières scientifiques en langue française, Rachid Belmokhtar n’a pas dit son dernier mot. Ce dernier a refusé d’obtempérer et menace de recourir à un arbitrage royal.
Dans leur combat contre des milieux francophones, les partisans de l'arabe demandent une intervention du roi Mohamed VI en vue de mettre un terme «aux putschs qui menacent l’identité des Marocains» et la « stabilité de l'Etat».
Après avoir courageusement lutter pour la cause des migrants, le député d’origine marocaine Khalid Chaouki touche à l’éducation en Italie. Il propose d’enseigner l’arabe à l’école afin de faciliter l’intégration des étrangers.
Les partisans de la langue arabe mènent une campagne contre le conseil supérieur de l’enseignement. L'instance présidée par Omar Azziman aurait recommandé de garder le français, en tant que première langue étrangère dans l'enseignement au détriment de l’anglais. Le collectif de défense de l’arabe parlent de «dérive» et menacent de sortir dans la rue contre la