«Nous ne voulons pas mourir de cancer, nous voulons notre droit aux soins» est l’intitulé d’une campagne sur les réseaux sociaux. Lancée il y a quelques jours par des femmes survivantes ou en cours de traitement de cancer, elle montre l’étendu des conséquences des retards de rendez-vous et la pénurie de médicaments sur l’état des malades.
La province d'Al Hoceima s'est vu doter de six nouveaux centres de santé en cours de construction en plus de la réhabilitation de 28 autres. Le centre régional d'oncologie d’Al Hoceïma, lui, vient d’être équipé d'apareillages biomédicaux modernes dans l’objectif de faciliter davantage l’accès aux soins et améliorer leur qualité en faveur des patients.
A Al Hoceima, le centre d’oncologie réclamé par les militants du Hirak existe bel et bien. Il ne procède cependant à aucun diagnostic or certains services d’analyses médicales n’existent pas à Al Hoceima.
Les habitants d’Al Hoceima ne cessent de demander la construction d’un centre d’oncologie. Et pourtant l’établissement existe depuis presque neuf ans. Une bâtisse qui a coûté 52 millions de dh.
Suite à la publication de l’information concernant le cas du jeune garçon atteint d’une tumeur au thorax dont la souffrance a été filmée et publiée sur Facebook ainsi que la publication du témoignage de l’auteure de la vidéo, nous avons joint le Centre hospitalier Hassan 2 pour connaître sa version. L’hôpital rejette toute expulsion.