L’introduction de la darija dans les manuels scolaires au Maroc suscite un vif débat au sein de la société marocaine et en particulier dans sa sphère politique. Entre les défenseurs qui y voient une forme de reconquête culturelle et linguistique du pays et les pourfendeurs qui dénoncent la menace d’une atteinte portée aux valeurs spirituelles séculaires, d’autres préfèrent se saisir du sujet de
L’Istiqlal est vent debout contre la présence d’expressions en dialecte dans des manuels scolaires de langue arabe. Le PI crie à la violation de l’article 5 de la constitution. Le ministère de tutelle assume, le PJD silencieux.
Une fois de plus, l’hostilité envers la langue de Molière réunit l’Istiqlal et le PJD. A la Chambre des conseillers, les deux partis ont ignoré l’officialisation de l’amazighe pour se lancer dans un réquisitoire contre le français.
Au pays de Descartes s’est ouvert une forme de procès des plus atypiques : celui de l’arabe. Chroniqueurs et journalistes en habits de procureurs, les plateaux de télévision en guise de tribunaux.
Le roi a appelé mardi les Instances financières arabes à apporter leurs financements aux projets marocains. Les Etats arabes ont déjà investi au Maroc 105,5 milliards de dirhams entre 2008 et 2015, lui ont donné plus de 13 milliards mais lui prêtent encore assez peu, seulement 8,74 milliards dirhams.
Le Conseil constitutionnel a déclaré les textes de loi concernant la procédure pénale des contrôles d’identité conformes à la constitution. Deux «réserves d’interprétation» sont néanmoins émises par la haute instance afin de protéger les lois des mauvaises pratiques débouchant sur les contrôles de faciès.