Après la publication de deux vidéos dans lesquelles elle affirme son soutien à l’indépendance du Kurdistan irakien et ses propos appelant à la mort des Arabes, Malika Mezzane a été interpellée dimanche à Rabat par la police judiciaire. La poète et activiste amazighe, en garde à vue, sera déférée devant le procureur du roi.
L’Assemblée mondiale amazighe demande à l’Etat marocain d’accorder une autonomie aux régions amazighes. Une demande vieille de plus de dix ans qui fut au cœur des revendications d’acteurs associatifs au Souss et au Rif.
Outre l’étude du volet environnemental, la COP22 est aussi l’occasion de porter sur le devant de la scène certaines revendications. Plusieurs associations comptent saisir ce rendez-vous international pour battre le pavé à Marrakech.
Des Amazighs ont rejoint la petite formation : Parti du renouveau et d’équité. Une adhésion qui intervient après la tenue d’une seule réunion à Agadir. Le PAM serait à l’origine de cette fusion. Une manoeuvre destinée à barrer la route au PJD, notamment dans les circonscriptions rurales.
Mustapha Benhamza, le président du conseil des oulémas d'Oujda, un religieux très connu au Maroc, a dénoncé dans un enregistrement audio les revendications des associations amazighes, appelant à une officialisation de leur langue. Le religieux a estimé que ce genre d’appel est l’œuvre de personnes «en état de faillite intellectuelle» qui mettent en péril la stabilité du royaume.
Une ONG arabe met en garde le gouvernement marocain contre les conséquences de la violence estudiantine sur la stabilité du royaume. Le Centre justice et développement des droits de l’Homme croit que les factions amazighes sont infiltrées par les Israéliens.