Passionnée par les langues depuis son village natal au sud du Maroc, Noura El Merras réalise de petites vidéos qu’elle met en ligne sur ses réseaux sociaux, pour partager des notions linguistiques avec ses abonnés. Elle promeut ainsi l’apprentissage de l’anglais, du français, de l’espagnol, du turc ou encore du russe.
Pour Karima Ziamari et Alexandrine Barontini, ce n’est pas la langue en elle-même qui peut être porteuse de discrimination genrée, mais la manière dont elle est parlée et partagée.
Alors qu’il défendait jusqu’à présent l’usage de la langue arabe dans l’enseignement des matières scientifiques, le PJD dit être «inscrit dans la logique du consensus» au Parlement pour faire sortir le projet de loi-cadre de l’enseignement. Le parti d’El Othmani rejoint ainsi l’Istiqlal qui, lui aussi, a fini par changer de position.
Bien qu’il ait amélioré sa note par rapport à l’année dernière, le Maroc figure toujours dans la catégorie des pays à «compétences très faibles» en matière d’apprentissage de l’anglais. L’Afrique du Nord n’arrive toujours pas à suivre le rythme du continent, où la langue de Shakespeare a de plus en plus la cote.
La publication de photos tirées de manuels scolaires où était retranscrite la plus fameuse des comptines en darija a provoqué l’ire, la semaine dernière. Jan Jaap de Ruiter, enseignant chercheur à l’Université de Tilburg aux Pays Bas et spécialiste du plurilinguisme au Maroc, nous explique l’évolution du rapport à la darija au Maroc.
A la veille de la JILM, l’UNESCO met en avant les atouts d’une éducation multilingue. L’occasion de revenir sur les problématiques linguistiques qui prévalent au Maroc, notamment l’enseignement de la darija.
La disparition de certains dialectes amazighs, que nous avons évoquée dans un précédent article, est notamment due à l’exode rural, au caractère restreint de certaines communautés et à leur abandon par l’Etat, explique l’écrivain Ahmed Assid, spécialiste de la question amazighe. Détails.