Plus d’un an après son appel à la restitution des documents du leader rifain Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, le directeur d’Archives du Maroc a confié à Yabiladi que cette requête avait «quelque peu gelé» la coopération avec les Archives diplomatiques de France, détenteur jusque-là des originaux. La solution relèverait d’une «décision politique», grâce au «feu
Abdelkrim El Khattabi n’était pas seulement un fin stratège en temps de guerre, qui a inspiré d’autres mouvements de libération, mais il était aussi un brillant négociateur. En témoigne, le processus ayant conduit à la libération en 1923 de 357 prisonniers espagnols qui étaient entre ses mains.
Alors que Madrid n’a jamais reconnu ses bombardements chimiques du Rif, son armée compte commémorer, cette année, «La Campagne Melilla de 1921». Elle lance un concours pour concevoir un «logo» marquant le début de la Guerre du Rif.
L’Espagne veut saisir la commémoration du centenaire de la Guerre du Rif, qui devrait avoir lieu en 2020, pour initier un processus de réparation et de réconciliation. Un projet qui, du côté marocain, était tombé aux oubliettes mais qui ne cesse d’être revendiqué.
La polémique née en France ces derniers jours sur un éventuel hommage accordé à Philipe Pétain, maréchal français frappé d’«indignité nationale», rappelle un épisode de l’histoire impliquant le Maroc, autour des rivalités ayant opposé le Premier résident général de la France coloniale à l'un des militaires français ayant
Depuis mars dernier, le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix (CMCDP) a lancé une pétition relative à l’utilisation d’armes chimiques pendant la Guerre du Rif, menée contre les hommes d’Abdelkrim El Khattabi.