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Le soufisme dans la balance du coran et de la sounnah
f
22 octobre 2012 23:48
Assalam alaikoum


La danse, en tant que danse, le chant, en tant que chant, ne rapproche pas de Dieu. Cependant, pour celui qui effectue cette danse comme moyen de transcendance, spirituelle, ou qui chante pour exprimer son amour pour Dieu et Son prophète, et se rapprocher, par cet amour, de Lui, ce n'est pas la danse ou le chant qui rapproche de Dieu, mais l'état susceptible de s'exprimer, et la danse, ou le chant, dans ce cas, n'est qu'une forme d'expression de cet état.
On peut trouver d'autres exemples à ceci. Par exemple, pour le Mawlid, ce n'est pas la célébration, en tant que célébration, de la naissance du Prophète (s.s.p.) qui rapproche de Dieu, sinon ce serait explicité par la chari'a, mais c'est l'état, pouvant s'exprimer, de reconnaissance envers Dieu et d'amour envers Son prophète, qui est susceptible de rapprocher de Dieu, et le Mawlid dans ce cas n'est qu'une forme d'expression et de manifestation de cet état.
Ici, ce n'est pas la forme elle-même qui rapproche de Dieu, mais le contenu dont elle est susceptible être l'objet. Inversement de la forme, établie par la chari'a, qui, en tant que forme, rapproche de Dieu, telle la célébration de Aid al-Fitr et Aid al-Adha, telle la prière, le pèlerinage, où tout mouvement, la station debout, la génuflexion, la prosternation, pour la prière, la circumambulation (at-tawâf) autour de la Ka'ba, la marche entre Safâ et Marwa, la rentrée dans l'entourage de 'Arafa..., pour la pèlerinage, rapproche de Dieu. Ici, ce qui est établie par la chari'a comme forme, par elle-même, rapproche de Dieu. La chari'a explicite et délimite toute forme rapprochant de Dieu, et l'on ne peut, en ce sens, rien rajouter. Cependant, il y a possibilité d'introduire, selon le contexte vécu, une forme dont le contenu, et non la forme elle-même, est susceptible de rapprocher de Dieu, ce que l'on peut appeler, comme forme, pourvue qu'elle soit légale et en conformité avec la chari'a, sunna hassana.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/10/12 00:53 par faqir.
r
23 octobre 2012 00:23
que dieu te récompense arrete de parler de culte des tombes, la ziyarat est rendre visite à un personnage pieux de la région, dont l'adoration envers dieu et la science est connu de tous, 7ram 3lik de dire ces choses
les chiites rendent visite à hassan, houssein et pris sur eux puis demande à dieu
9ala rassoul allah (s) zourou l ma9abir, elle vous rappelle l'au dela

meme le messager (s) on rend visite à lui, ziyarat 9abr errassoul (s), pourquoi ces petits fils non?
et pourquoi awliyaa allah non(et beaucoup descendent du messager (s)
et on ne demande pas aux awliyaa mais à allah, ya rebbi tel chose, ya rebbi tel chose
et aussi on demande PAR les personnages
dieu par la proximité que ton serviteur (foulan) a auprés de toi, guérit moi
comme on peut dire ya allah chaffi3 fina nabiyyana, ya allah par l'amour que tu as pour ton messager (s), protege moi

on est tous musulmans et on ne demande que à ALLAH, qu'au dieu unique, salam
23 octobre 2012 12:50
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum


La danse, en tant que danse, le chant, en tant que chant, ne rapproche pas de Dieu. Cependant, pour celui qui effectue cette danse comme moyen de transcendance, spirituelle, ou qui chante pour exprimer son amour pour Dieu et Son prophète, et se rapprocher, par cet amour, de Lui, ce n'est pas la danse ou le chant qui rapproche de Dieu, mais l'état susceptible de s'exprimer, et la danse, ou le chant, dans ce cas, n'est qu'une forme d'expression de cet état.
On peut trouver d'autres exemples à ceci. Par exemple, pour le Mawlid, ce n'est pas la célébration, en tant que célébration, de la naissance du Prophète (s.s.p.) qui rapproche de Dieu, sinon ce serait explicité par la chari'a, mais c'est l'état, pouvant s'exprimer, de reconnaissance envers Dieu et d'amour envers Son prophète, qui est susceptible de rapprocher de Dieu, et le Mawlid dans ce cas n'est qu'une forme d'expression et de manifestation de cet état.
Ici, ce n'est pas la forme elle-même qui rapproche de Dieu, mais le contenu dont elle est susceptible être l'objet. Inversement de la forme, établie par la chari'a,
qui, en tant que forme, rapproche de Dieu, telle la célébration de Aid al-Fitr et Aid al-Adha, telle la prière, le pèlerinage, où tout mouvement, la station debout, la génuflexion, la prosternation, pour la prière, la circumambulation (at-tawâf) autour de la Ka'ba, la marche entre Safâ et Marwa, la rentrée dans l'entourage de 'Arafa..., pour la pèlerinage, rapproche de Dieu. Ici, ce qui est établie par la chari'a comme forme, par elle-même, rapproche de Dieu. La chari'a explicite et délimite toute forme rapprochant de Dieu, et l'on ne peut, en ce sens, rien rajouter. Cependant, il y a possibilité d'introduire, selon le contexte vécu, une forme dont le contenu, et non la forme elle-même, est susceptible de rapprocher de Dieu, ce que l'on peut appeler, comme forme, pourvue qu'elle soit légale et en conformité avec la chari'a, sunna hassana.


assalam alaikum


honte a toi, oh! jahmi, Tjrs aussi ambigu, craint Allah akhy, la danse le chant et le mawlid, meme si c'est une expression comme tu dis, --- ONT IL ÉTÉ LÉGIFÉRER??????

------ Légiférer est un droit d Allah seul
Tu n'a pas le droit ni le pouvoir de légiférer une forme d'expression comme tu dit pour se rapprocher d Allah, en dehors de ce qui est connu, légiférer par le Législateur, tel que la prosternation, la prière, la circumambulation le pèlerinage, ect....
ce sont des action d'adoration légiférer.
--inconsciemment tu te met a la place de législateur, pour manifester son amour, tu as besoin de la danse le chant le mawlid, comme si , ce qui est connu dans la sounna n'est pas suffisant. par tes action et tes propos, Tu contredit la 2em attestation Mouhammad Rassulullah.

takillah akhy, tu nous devoile ton ignorance de la shahada.

selon toi,
l'aspect extérieurs n'est pas voulu, ce n'est qu'une forme d'expression ce qui compte c'est l'amour a travers l'actes.
c'est la parole des philosophe. tu as fait une sounna la source de référence la philosophe grec. pauvre de toi,

il y a rien de l'islam. même dans votre prétention avoir de l'amour pour Allah et son prophete hayassalatu salam, ce n'est que du vent qui n'a aucune source du temps perdu.

les adoration ont des condition, apprends les et tu comprendra .
les juifs et les chrétien ont de l'amour pour Allah n'est ce pas, peut etre plus fort que bcp des gens. l'amour seul ne suffit.

.
f
23 octobre 2012 16:14
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum


La danse, en tant que danse, le chant, en tant que chant, ne rapproche pas de Dieu. Cependant, pour celui qui effectue cette danse comme moyen de transcendance, spirituelle, ou qui chante pour exprimer son amour pour Dieu et Son prophète, et se rapprocher, par cet amour, de Lui, ce n'est pas la danse ou le chant qui rapproche de Dieu, mais l'état susceptible de s'exprimer, et la danse, ou le chant, dans ce cas, n'est qu'une forme d'expression de cet état.
On peut trouver d'autres exemples à ceci. Par exemple, pour le Mawlid, ce n'est pas la célébration, en tant que célébration, de la naissance du Prophète (s.s.p.) qui rapproche de Dieu, sinon ce serait explicité par la chari'a, mais c'est l'état, pouvant s'exprimer, de reconnaissance envers Dieu et d'amour envers Son prophète, qui est susceptible de rapprocher de Dieu, et le Mawlid dans ce cas n'est qu'une forme d'expression et de manifestation de cet état.
Ici, ce n'est pas la forme elle-même qui rapproche de Dieu, mais le contenu dont elle est susceptible être l'objet. Inversement de la forme, établie par la chari'a, qui, en tant que forme, rapproche de Dieu, telle la célébration de Aid al-Fitr et Aid al-Adha, telle la prière, le pèlerinage, où tout mouvement, la station debout, la génuflexion, la prosternation, pour la prière, la circumambulation (at-tawâf) autour de la Ka'ba, la marche entre Safâ et Marwa, la rentrée dans l'entourage de 'Arafa..., pour la pèlerinage, rapproche de Dieu. Ici, ce qui est établie par la chari'a comme forme, par elle-même, rapproche de Dieu. La chari'a explicite et délimite toute forme rapprochant de Dieu, et l'on ne peut, en ce sens, rien rajouter. Cependant, il y a possibilité d'introduire, selon le contexte vécu, une forme dont le contenu, et non la forme elle-même, est susceptible de rapprocher de Dieu, ce que l'on peut appeler, comme forme, pourvue qu'elle soit légale et en conformité avec la chari'a, sunna hassana.


Assalam alaikoum

Suite à ce qui a été dit, la 'ibâda, au sens propre du terme, établie par la chari'a, est une forme rapprochant, par elle-même, en plus de son contenu, de Dieu, alors que la sunna hassana est une forme, conforme à la chari'a, introduite, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, mais dont le contenu est susceptible de rapprocher de Dieu. En d'autre termes, on peut dire que la 'ibâda est sujet de rapprochement de Dieu, alors que la sunna hassana ne peut faire qu'objet, et non sujet, de ce rapprochement.
f
23 octobre 2012 16:19
je suis d'accord faqir, au pays du maghreb il y'a le MADIH DINI, le texte parle de louanges de dieu, de remerciements, des prières sur le messager (pbsl), de tawhid, les mots sont trés bien choisit
et celui qui aime, yataghanna avec ça, ça ne remplace guerre le coran
disant que le coran est révélé et c'est la parole de dieu et le madih c'est des invocations chantés dont l'auteur est un humain qui aime dieu, sa religion et le messager (pbsl)...
f
23 octobre 2012 17:00
Citation
reine du désert a écrit:
je suis d'accord faqir, au pays du maghreb il y'a le MADIH DINI, le texte parle de louanges de dieu, de remerciements, des prières sur le messager (pbsl), de tawhid, les mots sont trés bien choisit
et celui qui aime, yataghanna avec ça, ça ne remplace guerre le coran
disant que le coran est révélé et c'est la parole de dieu et le madih c'est des invocations chantés dont l'auteur est un humain qui aime dieu, sa religion et le messager (pbsl)...


Assalam alaikoum

Exactement. De même celui qui célèbre le Mawlid annabawi, il ne fait qu'exprimer, que manifester sa reconnaissance envers Dieu pour Sa ni'ma complète, et son amour pour Son prophète. Aussi, on peut dire que le Mawlid n'est qu'une expression, n'est qu'une manifestation, pas plus, de ces valeurs authentiques. Jazâkillâhou khayrane ma soeur.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/10/12 17:11 par faqir.
23 octobre 2012 17:39
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.

Aleykoum salam

Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".

Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.

L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna

Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?
f
23 octobre 2012 17:52
on ne parle pas dans ce sens, dans le chant religieux on touche pas à la charia, ni au assr ni une autre prière
on fait la charia tel quel, et on ajoute des invocations avec des chants
laka l hamd ya moulana hamdek dayem ya moulana
laka choukr ya moulana choukrek dayem ya moulana
allahoumma innaka 3afouwwoun karim touhibbou l 3afwa faafou 3anna
...
ça ne remplace jamais les prières, c'est des invocations en plus
23 octobre 2012 18:07
Citation
faqir a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum


La danse, en tant que danse, le chant, en tant que chant, ne rapproche pas de Dieu. Cependant, pour celui qui effectue cette danse comme moyen de transcendance, spirituelle, ou qui chante pour exprimer son amour pour Dieu et Son prophète, et se rapprocher, par cet amour, de Lui, ce n'est pas la danse ou le chant qui rapproche de Dieu, mais l'état susceptible de s'exprimer, et la danse, ou le chant, dans ce cas, n'est qu'une forme d'expression de cet état.
On peut trouver d'autres exemples à ceci. Par exemple, pour le Mawlid, ce n'est pas la célébration, en tant que célébration, de la naissance du Prophète (s.s.p.) qui rapproche de Dieu, sinon ce serait explicité par la chari'a, mais c'est l'état, pouvant s'exprimer, de reconnaissance envers Dieu et d'amour envers Son prophète, qui est susceptible de rapprocher de Dieu, et le Mawlid dans ce cas n'est qu'une forme d'expression et de manifestation de cet état.
Ici, ce n'est pas la forme elle-même qui rapproche de Dieu, mais le contenu dont elle est susceptible être l'objet. Inversement de la forme, établie par la chari'a, qui, en tant que forme, rapproche de Dieu, telle la célébration de Aid al-Fitr et Aid al-Adha, telle la prière, le pèlerinage, où tout mouvement, la station debout, la génuflexion, la prosternation, pour la prière, la circumambulation (at-tawâf) autour de la Ka'ba, la marche entre Safâ et Marwa, la rentrée dans l'entourage de 'Arafa..., pour la pèlerinage, rapproche de Dieu. Ici, ce qui est établie par la chari'a comme forme, par elle-même, rapproche de Dieu. La chari'a explicite et délimite toute forme rapprochant de Dieu, et l'on ne peut, en ce sens, rien rajouter. Cependant, il y a possibilité d'introduire, selon le contexte vécu, une forme dont le contenu, et non la forme elle-même, est susceptible de rapprocher de Dieu, ce que l'on peut appeler, comme forme, pourvue qu'elle soit légale et en conformité avec la chari'a, sunna hassana.


Assalam alaikoum

Suite à ce qui a été dit, la 'ibâda, au sens propre du terme, établie par la chari'a, est une forme rapprochant, par elle-même, en plus de son contenu, de Dieu, alors que la sunna hassana est une forme, conforme à la chari'a, introduite, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, mais dont le contenu est susceptible de rapprocher de Dieu. En d'autre termes, on peut dire que la 'ibâda est sujet de rapprochement de Dieu, alors que la sunna hassana ne peut faire qu'objet, et non sujet, de ce rapprochement.


assalam alaikum

tu parle de ibadat alors que tu ne connais ses condition, tu tourne autour du pot, quel sont les condition de ibada???

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23 octobre 2012 18:18
Citation
moh-b a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.

Aleykoum salam

Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".

Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.

L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna

Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?

Assalam alaikum


alhamdulillah ils sont tombe sur toi, tu es gentil , il fallait les pousser a trouver leur erreurs, leur ignorance de condition de la validation des adoration, les pousser a bout .peut etre qu'ils se corrigerons tout seul

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23 octobre 2012 18:52
Citation
reine du désert a écrit:
on ne parle pas dans ce sens, dans le chant religieux on touche pas à la charia, ni au assr ni une autre prière
on fait la charia tel quel, et on ajoute des invocations avec des chants
laka l hamd ya moulana hamdek dayem ya moulana
laka choukr ya moulana choukrek dayem ya moulana
allahoumma innaka 3afouwwoun karim touhibbou l 3afwa faafou 3anna
...
ça ne remplace jamais les prières, c'est des invocations en plus

T'as pas compris ce que je veux dire.

Le Prophète (salla Allahu aleyhi salam) dansait il pour se rapprocher d'Allah? ou un compagnon? si oui alors c'est conforme a la shari'a, si non c'est contraire a la shari'a. Alors?
23 octobre 2012 19:01
Citation
rosiles a écrit:
Citation
moh-b a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.

Aleykoum salam

Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".

Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.

L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna

Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?

Assalam alaikum


alhamdulillah ils sont tombe sur toi, tu es gentil , il fallait les pousser a trouver leur erreurs, leur ignorance de condition de la validation des adoration, les pousser a bout .peut etre qu'ils se corrigerons tout seul

.

Aleyka salam

oui je suis gentil grinning smiley
f
24 octobre 2012 00:02
Citation
moh-b a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.

Aleykoum salam

Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".

Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.

L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna

Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?


Assalam alaikoum

La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.
f
24 octobre 2012 12:58
Assalam alaikoum

On pourrait préciser pour ce qui a été dit que la 'ibâda, comme forme, et comme contenu, rapproche de Dieu, alors que ce qui ne relève pas de 'ibâda, comme forme, elle ne rapproche pas de Dieu, sauf en ce qui relève du contenu, qu'elle est susceptible d'exprimer, sans que ce contenu se limite à elle (à cette forme). La 'ibâda, par elle-même rapprochant de Dieu, étant sujet de ce rapprochement, alors que ce qui n'est pas 'ibâda, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, ne pouvant faire qu'objet de ce rapprochement.
On peut dire que la 'ibâda fait partie de la religion, alors que ce qui ne l'est pas, ce qu'on peut considérer comme sunna hassana, tel le Mawlid, ne fait pas partie d'elle (de la religion), sauf en ce qu'elle peut exprimer. Aussi, dans ce cas, il n'y a pas place à parler d'innovation, puisque l'innovation concerne la religion, rajouter ou créer en elle ce qui ne fait pas partie d'elle, alors que le concept de la sunna hassana ne concerne pas de manière directe la religion, même si elle est en étroite relation avec elle : en dépit de son contenu religieux, elle ne fait pas partie de la religion. En plus, la caractéristique de la sunna hassana, même si, en sa forme, ne fait pas partie de la Sunna, toutefois, en son contenu, elle fait partie d'elle, d'où son nom sunna hassana.
24 octobre 2012 13:03
Citation
faqir a écrit:
Citation
moh-b a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.

Aleykoum salam

Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".

Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.

L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna

Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?


Assalam alaikoum

La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.

Aleykoum salam wa rahmatoullah wa barakatouh

Déjà je ne suis pas dans une logique d'opposition de principe mais plutôt de compréhension des pratiques soufies au regard de la shari'a.

Pour être clair il ne s'agit pas de savoir si le chant ou la danse rapproche d'Allah, mais plutôt de savoir si ça peut rapprocher d'Allah et dans quelles conditions.
Si je suis bien ton raisonnement (dis moi si je me trompe), l'idée est que la pratique cultuelle (on va pas se limiter a la danse ou au chant) ne doit pas entrer en contradiction avec la shari'a (jusque là pas de soucis).

Mais le problème porte sur ce qu'on met dans la shari'a.
Pour aller directement dans le fond du sujet, il faudrait définir ce qu'est l'innovation. Je pense que c'est sur ce point qu'on se sépare. Donc pour développer, j'attends ta définition.
f
24 octobre 2012 13:15
Citation
moh-b a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Citation
moh-b a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.

Aleykoum salam

Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".

Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.

L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna

Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?


Assalam alaikoum

La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.

Aleykoum salam wa rahmatoullah wa barakatouh

Déjà je ne suis pas dans une logique d'opposition de principe mais plutôt de compréhension des pratiques soufies au regard de la shari'a.

Pour être clair il ne s'agit pas de savoir si le chant ou la danse rapproche d'Allah, mais plutôt de savoir si ça peut rapprocher d'Allah et dans quelles conditions.
Si je suis bien ton raisonnement (dis moi si je me trompe), l'idée est que la pratique cultuelle (on va pas se limiter a la danse ou au chant) ne doit pas entrer en contradiction avec la shari'a (jusque là pas de soucis).

Mais le problème porte sur ce qu'on met dans la shari'a.
Pour aller directement dans le fond du sujet, il faudrait définir ce qu'est l'innovation. Je pense que c'est sur ce point qu'on se sépare. Donc pour développer, j'attends ta définition.


Assalam alaikoum

Je remets mon message, que je viens juste d'envoyer, espérant quil répond à ta question.

On pourrait préciser pour ce qui a été dit que la 'ibâda, comme forme, et comme contenu, rapproche de Dieu, alors que ce qui ne relève pas de 'ibâda, comme forme, elle ne rapproche pas de Dieu, sauf en ce qui relève du contenu, qu'elle est susceptible d'exprimer, sans que ce contenu se limite à elle (à cette forme). La 'ibâda, par elle-même rapprochant de Dieu, étant sujet de ce rapprochement, alors que ce qui n'est pas 'ibâda, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, ne pouvant faire qu'objet de ce rapprochement.
On peut dire que la 'ibâda fait partie de la religion, alors que ce qui ne l'est pas, ce qu'on peut considérer comme sunna hassana, tel le Mawlid, ne fait pas partie d'elle (de la religion), sauf en ce qu'elle peut exprimer. Aussi, dans ce cas, il n'y a pas place à parler d'innovation, puisque l'innovation concerne la religion, rajouter ou créer en elle ce qui ne fait pas partie d'elle, alors que le concept de la sunna hassana ne concerne pas de manière directe la religion, même si elle est en étroite relation avec elle : en dépit de son contenu religieux, elle ne fait pas partie de la religion. En plus, la caractéristique de la sunna hassana, même si, en sa forme, ne fait pas partie de la Sunna, toutefois, en son contenu, elle fait partie d'elle, d'où son nom sunna hassana.
f
24 octobre 2012 16:51
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faqir a écrit:
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moh-b a écrit:
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faqir a écrit:
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moh-b a écrit:
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.

Aleykoum salam

Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".

Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.

L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna

Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?


Assalam alaikoum

La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.

Aleykoum salam wa rahmatoullah wa barakatouh

Déjà je ne suis pas dans une logique d'opposition de principe mais plutôt de compréhension des pratiques soufies au regard de la shari'a.

Pour être clair il ne s'agit pas de savoir si le chant ou la danse rapproche d'Allah, mais plutôt de savoir si ça peut rapprocher d'Allah et dans quelles conditions.
Si je suis bien ton raisonnement (dis moi si je me trompe), l'idée est que la pratique cultuelle (on va pas se limiter a la danse ou au chant) ne doit pas entrer en contradiction avec la shari'a (jusque là pas de soucis).

Mais le problème porte sur ce qu'on met dans la shari'a.
Pour aller directement dans le fond du sujet, il faudrait définir ce qu'est l'innovation. Je pense que c'est sur ce point qu'on se sépare. Donc pour développer, j'attends ta définition.


Assalam alaikoum

Je remets mon message, que je viens juste d'envoyer, espérant quil répond à ta question.

On pourrait préciser pour ce qui a été dit que la 'ibâda, comme forme, et comme contenu, rapproche de Dieu, alors que ce qui ne relève pas de 'ibâda, comme forme, elle ne rapproche pas de Dieu, sauf en ce qui relève du contenu, qu'elle est susceptible d'exprimer, sans que ce contenu se limite à elle (à cette forme). La 'ibâda, par elle-même rapprochant de Dieu, étant sujet de ce rapprochement, alors que ce qui n'est pas 'ibâda, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, ne pouvant faire qu'objet de ce rapprochement.
On peut dire que la 'ibâda fait partie de la religion, alors que ce qui ne l'est pas, ce qu'on peut considérer comme sunna hassana, tel le Mawlid, ne fait pas partie d'elle (de la religion), sauf en ce qu'elle peut exprimer. Aussi, dans ce cas, il n'y a pas place à parler d'innovation, puisque l'innovation concerne la religion, rajouter ou créer en elle ce qui ne fait pas partie d'elle, alors que le concept de la sunna hassana ne concerne pas de manière directe la religion, même si elle est en étroite relation avec elle : en dépit de son contenu religieux, elle ne fait pas partie de la religion. En plus, la caractéristique de la sunna hassana, même si, en sa forme, ne fait pas partie de la Sunna, toutefois, en son contenu, elle fait partie d'elle, d'où son nom sunna hassana.


Assalam alaikoum

Le concept de la sunna hassana, tel le Mawlid, relève du culturel, et non du cultuel, alors que ce serait comme innovation que de le considérer autrement, comme relevant du cultuel. De même que de considérer ce qui relève du culturel, tel ce concept de sunna hassana, comme innovation, c'est sous entendre qu'il relèverait du cultuel, ce qui en soi-même est une innovation.
De même ce qui serait comme innovation c'est considérer ce qui relève du culturel, comme mode de vie, se rapportant à l'époque du Prophète, ou les époques qui ont suivi, comme relevant du cultuel, et donc comme faisant partie de la composition de la religion, confondant par là et assimilant l'un à l'autre.
En fait, toute confusion à ce niveau ne peut qu'entraîner à l'innovation dans la religion, en faisant intégrer en sa composition ce qui ne fait pas partie d'elle, et en dénaturant ainsi, par les multiples interventions humaines, le sens premier de la Loi divine.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/10/12 16:53 par faqir.
24 octobre 2012 20:48
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faqir a écrit:
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faqir a écrit:
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moh-b a écrit:
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faqir a écrit:
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.

Aleykoum salam

Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".

Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.

L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna

Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?


Assalam alaikoum

La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.

Aleykoum salam wa rahmatoullah wa barakatouh

Déjà je ne suis pas dans une logique d'opposition de principe mais plutôt de compréhension des pratiques soufies au regard de la shari'a.

Pour être clair il ne s'agit pas de savoir si le chant ou la danse rapproche d'Allah, mais plutôt de savoir si ça peut rapprocher d'Allah et dans quelles conditions.
Si je suis bien ton raisonnement (dis moi si je me trompe), l'idée est que la pratique cultuelle (on va pas se limiter a la danse ou au chant) ne doit pas entrer en contradiction avec la shari'a (jusque là pas de soucis).

Mais le problème porte sur ce qu'on met dans la shari'a.
Pour aller directement dans le fond du sujet, il faudrait définir ce qu'est l'innovation. Je pense que c'est sur ce point qu'on se sépare. Donc pour développer, j'attends ta définition.


Assalam alaikoum

Je remets mon message, que je viens juste d'envoyer, espérant quil répond à ta question.

On pourrait préciser pour ce qui a été dit que la 'ibâda, comme forme, et comme contenu, rapproche de Dieu, alors que ce qui ne relève pas de 'ibâda, comme forme, elle ne rapproche pas de Dieu, sauf en ce qui relève du contenu, qu'elle est susceptible d'exprimer, sans que ce contenu se limite à elle (à cette forme). La 'ibâda, par elle-même rapprochant de Dieu, étant sujet de ce rapprochement, alors que ce qui n'est pas 'ibâda, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, ne pouvant faire qu'objet de ce rapprochement.
On peut dire que la 'ibâda fait partie de la religion, alors que ce qui ne l'est pas, ce qu'on peut considérer comme sunna hassana, tel le Mawlid, ne fait pas partie d'elle (de la religion), sauf en ce qu'elle peut exprimer. Aussi, dans ce cas, il n'y a pas place à parler d'innovation, puisque l'innovation concerne la religion, rajouter ou créer en elle ce qui ne fait pas partie d'elle, alors que le concept de la sunna hassana ne concerne pas de manière directe la religion, même si elle est en étroite relation avec elle : en dépit de son contenu religieux, elle ne fait pas partie de la religion. En plus, la caractéristique de la sunna hassana, même si, en sa forme, ne fait pas partie de la Sunna, toutefois, en son contenu, elle fait partie d'elle, d'où son nom sunna hassana.


Assalam alaikoum

Le concept de la sunna hassana, tel le Mawlid, relève du culturel, et non du cultuel, alors que ce serait comme innovation que de le considérer autrement, comme relevant du cultuel. De même que de considérer ce qui relève du culturel, tel ce concept de sunna hassana, comme innovation, c'est sous entendre qu'il relèverait du cultuel, ce qui en soi-même est une innovation.
De même ce qui serait comme innovation c'est considérer ce qui relève du culturel, comme mode de vie, se rapportant à l'époque du Prophète, ou les époques qui ont suivi, comme relevant du cultuel, et donc comme faisant partie de la composition de la religion, confondant par là et assimilant l'un à l'autre.
En fait, toute confusion à ce niveau ne peut qu'entraîner à l'innovation dans la religion, en faisant intégrer en sa composition ce qui ne fait pas partie d'elle, et en dénaturant ainsi, par les multiples interventions humaines, le sens premier de la Loi divine.

Aleykoum salam

Alors ce que je comprends c'est que tu sépares le fond et la forme, bizarrement on accuse souvent les littéralistes, intégristes et tout ce qui finit par iste de séparer le fond de la forme pour ne retenir que la forme alors que tu crois tu sembles ne retenir que le fond (dis moi si je t'ai mal compris).

Manger avec la main droite relève de la religion ou de la culture?

Qu'est ce que la religion et qu'est ce qui en relève?
r
24 octobre 2012 20:55
on peut avoir une barbe, on peut avoir un voile, on peut manger avec la main droite, mais ne pas etre bon
on peut avoir des yeux, mais il s'agit pas de voir par ces yeux dans ce globe occulaire, mais par son coeur

par exemple je donne l'exemple du dajjal ça sera écrit dans son front entre les yeux kafir, le lettré et l'illetré CROYANT pourront la voir, les mécréants ne verront rien
je comprend qu'il faut pas s'attendre à voir une écriture, il s'agit de le reconnaitre par son coeur
r
24 octobre 2012 20:59
quelqu'un peut meme dire la ilaha illa allah par ces lèvres et ne pas croire, la religion c'est ce qui pénetre dans le coeur

et seront sauvé de l'enfer ceux qui ont DANS LE COEUR un atome de foi
quand on lit ça, on peut dire, wé tout le monde sera sauvé
alors que non, il y'a des gens destiné à etre eternellement en enfer, car il n' y a pas la foi dans le coeur
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