Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La danse, en tant que danse, le chant, en tant que chant, ne rapproche pas de Dieu. Cependant, pour celui qui effectue cette danse comme moyen de transcendance, spirituelle, ou qui chante pour exprimer son amour pour Dieu et Son prophète, et se rapprocher, par cet amour, de Lui, ce n'est pas la danse ou le chant qui rapproche de Dieu, mais l'état susceptible de s'exprimer, et la danse, ou le chant, dans ce cas, n'est qu'une forme d'expression de cet état.
On peut trouver d'autres exemples à ceci. Par exemple, pour le Mawlid, ce n'est pas la célébration, en tant que célébration, de la naissance du Prophète (s.s.p.) qui rapproche de Dieu, sinon ce serait explicité par la chari'a, mais c'est l'état, pouvant s'exprimer, de reconnaissance envers Dieu et d'amour envers Son prophète, qui est susceptible de rapprocher de Dieu, et le Mawlid dans ce cas n'est qu'une forme d'expression et de manifestation de cet état.
Ici, ce n'est pas la forme elle-même qui rapproche de Dieu, mais le contenu dont elle est susceptible être l'objet. Inversement de la forme, établie par la chari'a, qui, en tant que forme, rapproche de Dieu, telle la célébration de Aid al-Fitr et Aid al-Adha, telle la prière, le pèlerinage, où tout mouvement, la station debout, la génuflexion, la prosternation, pour la prière, la circumambulation (at-tawâf) autour de la Ka'ba, la marche entre Safâ et Marwa, la rentrée dans l'entourage de 'Arafa..., pour la pèlerinage, rapproche de Dieu. Ici, ce qui est établie par la chari'a comme forme, par elle-même, rapproche de Dieu. La chari'a explicite et délimite toute forme rapprochant de Dieu, et l'on ne peut, en ce sens, rien rajouter. Cependant, il y a possibilité d'introduire, selon le contexte vécu, une forme dont le contenu, et non la forme elle-même, est susceptible de rapprocher de Dieu, ce que l'on peut appeler, comme forme, pourvue qu'elle soit légale et en conformité avec la chari'a, sunna hassana.
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La danse, en tant que danse, le chant, en tant que chant, ne rapproche pas de Dieu. Cependant, pour celui qui effectue cette danse comme moyen de transcendance, spirituelle, ou qui chante pour exprimer son amour pour Dieu et Son prophète, et se rapprocher, par cet amour, de Lui, ce n'est pas la danse ou le chant qui rapproche de Dieu, mais l'état susceptible de s'exprimer, et la danse, ou le chant, dans ce cas, n'est qu'une forme d'expression de cet état.
On peut trouver d'autres exemples à ceci. Par exemple, pour le Mawlid, ce n'est pas la célébration, en tant que célébration, de la naissance du Prophète (s.s.p.) qui rapproche de Dieu, sinon ce serait explicité par la chari'a, mais c'est l'état, pouvant s'exprimer, de reconnaissance envers Dieu et d'amour envers Son prophète, qui est susceptible de rapprocher de Dieu, et le Mawlid dans ce cas n'est qu'une forme d'expression et de manifestation de cet état.
Ici, ce n'est pas la forme elle-même qui rapproche de Dieu, mais le contenu dont elle est susceptible être l'objet. Inversement de la forme, établie par la chari'a, qui, en tant que forme, rapproche de Dieu, telle la célébration de Aid al-Fitr et Aid al-Adha, telle la prière, le pèlerinage, où tout mouvement, la station debout, la génuflexion, la prosternation, pour la prière, la circumambulation (at-tawâf) autour de la Ka'ba, la marche entre Safâ et Marwa, la rentrée dans l'entourage de 'Arafa..., pour la pèlerinage, rapproche de Dieu. Ici, ce qui est établie par la chari'a comme forme, par elle-même, rapproche de Dieu. La chari'a explicite et délimite toute forme rapprochant de Dieu, et l'on ne peut, en ce sens, rien rajouter. Cependant, il y a possibilité d'introduire, selon le contexte vécu, une forme dont le contenu, et non la forme elle-même, est susceptible de rapprocher de Dieu, ce que l'on peut appeler, comme forme, pourvue qu'elle soit légale et en conformité avec la chari'a, sunna hassana.
Citation
reine du désert a écrit:
je suis d'accord faqir, au pays du maghreb il y'a le MADIH DINI, le texte parle de louanges de dieu, de remerciements, des prières sur le messager (pbsl), de tawhid, les mots sont trés bien choisit
et celui qui aime, yataghanna avec ça, ça ne remplace guerre le coran
disant que le coran est révélé et c'est la parole de dieu et le madih c'est des invocations chantés dont l'auteur est un humain qui aime dieu, sa religion et le messager (pbsl)...
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.
Citation
faqir a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La danse, en tant que danse, le chant, en tant que chant, ne rapproche pas de Dieu. Cependant, pour celui qui effectue cette danse comme moyen de transcendance, spirituelle, ou qui chante pour exprimer son amour pour Dieu et Son prophète, et se rapprocher, par cet amour, de Lui, ce n'est pas la danse ou le chant qui rapproche de Dieu, mais l'état susceptible de s'exprimer, et la danse, ou le chant, dans ce cas, n'est qu'une forme d'expression de cet état.
On peut trouver d'autres exemples à ceci. Par exemple, pour le Mawlid, ce n'est pas la célébration, en tant que célébration, de la naissance du Prophète (s.s.p.) qui rapproche de Dieu, sinon ce serait explicité par la chari'a, mais c'est l'état, pouvant s'exprimer, de reconnaissance envers Dieu et d'amour envers Son prophète, qui est susceptible de rapprocher de Dieu, et le Mawlid dans ce cas n'est qu'une forme d'expression et de manifestation de cet état.
Ici, ce n'est pas la forme elle-même qui rapproche de Dieu, mais le contenu dont elle est susceptible être l'objet. Inversement de la forme, établie par la chari'a, qui, en tant que forme, rapproche de Dieu, telle la célébration de Aid al-Fitr et Aid al-Adha, telle la prière, le pèlerinage, où tout mouvement, la station debout, la génuflexion, la prosternation, pour la prière, la circumambulation (at-tawâf) autour de la Ka'ba, la marche entre Safâ et Marwa, la rentrée dans l'entourage de 'Arafa..., pour la pèlerinage, rapproche de Dieu. Ici, ce qui est établie par la chari'a comme forme, par elle-même, rapproche de Dieu. La chari'a explicite et délimite toute forme rapprochant de Dieu, et l'on ne peut, en ce sens, rien rajouter. Cependant, il y a possibilité d'introduire, selon le contexte vécu, une forme dont le contenu, et non la forme elle-même, est susceptible de rapprocher de Dieu, ce que l'on peut appeler, comme forme, pourvue qu'elle soit légale et en conformité avec la chari'a, sunna hassana.
Assalam alaikoum
Suite à ce qui a été dit, la 'ibâda, au sens propre du terme, établie par la chari'a, est une forme rapprochant, par elle-même, en plus de son contenu, de Dieu, alors que la sunna hassana est une forme, conforme à la chari'a, introduite, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, mais dont le contenu est susceptible de rapprocher de Dieu. En d'autre termes, on peut dire que la 'ibâda est sujet de rapprochement de Dieu, alors que la sunna hassana ne peut faire qu'objet, et non sujet, de ce rapprochement.
Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.
Aleykoum salam
Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".
Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.
L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna
Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?
Citation
reine du désert a écrit:
on ne parle pas dans ce sens, dans le chant religieux on touche pas à la charia, ni au assr ni une autre prière
on fait la charia tel quel, et on ajoute des invocations avec des chants
laka l hamd ya moulana hamdek dayem ya moulana
laka choukr ya moulana choukrek dayem ya moulana
allahoumma innaka 3afouwwoun karim touhibbou l 3afwa faafou 3anna
...
ça ne remplace jamais les prières, c'est des invocations en plus
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rosiles a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.
Aleykoum salam
Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".
Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.
L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna
Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?
Assalam alaikum
alhamdulillah ils sont tombe sur toi, tu es gentil , il fallait les pousser a trouver leur erreurs, leur ignorance de condition de la validation des adoration, les pousser a bout .peut etre qu'ils se corrigerons tout seul
.
Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.
Aleykoum salam
Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".
Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.
L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna
Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?
Citation
faqir a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.
Aleykoum salam
Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".
Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.
L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna
Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?
Assalam alaikoum
La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.
Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.
Aleykoum salam
Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".
Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.
L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna
Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?
Assalam alaikoum
La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.
Aleykoum salam wa rahmatoullah wa barakatouh
Déjà je ne suis pas dans une logique d'opposition de principe mais plutôt de compréhension des pratiques soufies au regard de la shari'a.
Pour être clair il ne s'agit pas de savoir si le chant ou la danse rapproche d'Allah, mais plutôt de savoir si ça peut rapprocher d'Allah et dans quelles conditions.
Si je suis bien ton raisonnement (dis moi si je me trompe), l'idée est que la pratique cultuelle (on va pas se limiter a la danse ou au chant) ne doit pas entrer en contradiction avec la shari'a (jusque là pas de soucis).
Mais le problème porte sur ce qu'on met dans la shari'a.
Pour aller directement dans le fond du sujet, il faudrait définir ce qu'est l'innovation. Je pense que c'est sur ce point qu'on se sépare. Donc pour développer, j'attends ta définition.
Citation
faqir a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
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moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.
Aleykoum salam
Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".
Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.
L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna
Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?
Assalam alaikoum
La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.
Aleykoum salam wa rahmatoullah wa barakatouh
Déjà je ne suis pas dans une logique d'opposition de principe mais plutôt de compréhension des pratiques soufies au regard de la shari'a.
Pour être clair il ne s'agit pas de savoir si le chant ou la danse rapproche d'Allah, mais plutôt de savoir si ça peut rapprocher d'Allah et dans quelles conditions.
Si je suis bien ton raisonnement (dis moi si je me trompe), l'idée est que la pratique cultuelle (on va pas se limiter a la danse ou au chant) ne doit pas entrer en contradiction avec la shari'a (jusque là pas de soucis).
Mais le problème porte sur ce qu'on met dans la shari'a.
Pour aller directement dans le fond du sujet, il faudrait définir ce qu'est l'innovation. Je pense que c'est sur ce point qu'on se sépare. Donc pour développer, j'attends ta définition.
Assalam alaikoum
Je remets mon message, que je viens juste d'envoyer, espérant quil répond à ta question.
On pourrait préciser pour ce qui a été dit que la 'ibâda, comme forme, et comme contenu, rapproche de Dieu, alors que ce qui ne relève pas de 'ibâda, comme forme, elle ne rapproche pas de Dieu, sauf en ce qui relève du contenu, qu'elle est susceptible d'exprimer, sans que ce contenu se limite à elle (à cette forme). La 'ibâda, par elle-même rapprochant de Dieu, étant sujet de ce rapprochement, alors que ce qui n'est pas 'ibâda, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, ne pouvant faire qu'objet de ce rapprochement.
On peut dire que la 'ibâda fait partie de la religion, alors que ce qui ne l'est pas, ce qu'on peut considérer comme sunna hassana, tel le Mawlid, ne fait pas partie d'elle (de la religion), sauf en ce qu'elle peut exprimer. Aussi, dans ce cas, il n'y a pas place à parler d'innovation, puisque l'innovation concerne la religion, rajouter ou créer en elle ce qui ne fait pas partie d'elle, alors que le concept de la sunna hassana ne concerne pas de manière directe la religion, même si elle est en étroite relation avec elle : en dépit de son contenu religieux, elle ne fait pas partie de la religion. En plus, la caractéristique de la sunna hassana, même si, en sa forme, ne fait pas partie de la Sunna, toutefois, en son contenu, elle fait partie d'elle, d'où son nom sunna hassana.
Citation
faqir a écrit:Citation
faqir a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Le chant, comme la danse, ne peut être considéré comme une 'ibâda, au sens propre du terme, qui fait rapprocher de Dieu. Cependant, tout acte, même le plus élémentaire, est susceptible de rapprocher de Dieu, s'il est accompagné d'une bonne intention, alors que la 'ibâda elle-même peut ne pas rapprocher de Dieu, ou même éloigner de Dieu, si elle est accompagnée d'une mauvaise intention, et comme il est dit dans un hadith, la valeur des actes c'est par leur intention.
Maintenant pour le takfîr, ceci est un autre sujet, et celui qui ose faire le takfîr d'un musulman, qu'il supporte la responsabilité de son acte.
Aleykoum salam
Je comprend ce que tu veux dire mais tu semble faire abstraction de la shari'a. Quand tu dis que tout acte accompagné d'une bonne intention peut rapprocher d'Allah, tu oublies de dire "et conforme à la shari'a".
Si demain je décidais de faire le Asr avec 5 rakaat, aurais je commis action me rapprochant d'Allah? Bien sur que non peu importe l'intention de bien faire ou pas, la prière n'est pas valide et je me rend coupable d'innovation.
L'ibada exige deux conditions cumulatives :
1- il ne faut vouloir par cet acte que le visage d'Allah sans rien Lui associer
2-il faut que l'acte soit conforme a la sunna
Oserais tu dire que la danse fait partie de la sunna?
Assalam alaikoum
La condition de conformité à la chari'a est indispensable, et ceci je l'avais bien précisé dans mes interventions suivantes. Maintenant en ce qui concerne la danse, même si on ne peut dire qu'elle fait partie de la sunna, mais on ne peut dire qu'elle contredit la sunna. Il n'y a pas dans la sunna, ni dans la chari'a, ce qui interdit la danse. Et puis je n'ai pas dit que c'est par la danse, ou par le chant, qu'on se rapproche de Dieu, mais c'est le sens que peut porter cette danse, ou ce chant. Par exemple pour la danse spirituelle, qu'on appelle 'imâra ou hadra, les soufis disent à ce propos qu'il s'agit à terme de présenter une page blanche et de vivre l'intense immersion dans le Nom, et que c'est un moyen unique de transcendance qui procure une sensation de légèreté et d'ouverture car nos facultés sensorielles s'affinent. Évidemment, les avis peuvent totalement diverger à ce propos, toutefois, et en dépit de toute divergence, personne ne dit que c'est par la danse, ou par le chant, elle-même, qu'on se rapproche de Dieu. Mais ceci n'empêche pas que le chant par exemple, si on laisse le cas de la danse, peut être porteur de ce qui est susceptible de nous rapprocher de Dieu. On ne peut mettre de limite à ce propos.
Aleykoum salam wa rahmatoullah wa barakatouh
Déjà je ne suis pas dans une logique d'opposition de principe mais plutôt de compréhension des pratiques soufies au regard de la shari'a.
Pour être clair il ne s'agit pas de savoir si le chant ou la danse rapproche d'Allah, mais plutôt de savoir si ça peut rapprocher d'Allah et dans quelles conditions.
Si je suis bien ton raisonnement (dis moi si je me trompe), l'idée est que la pratique cultuelle (on va pas se limiter a la danse ou au chant) ne doit pas entrer en contradiction avec la shari'a (jusque là pas de soucis).
Mais le problème porte sur ce qu'on met dans la shari'a.
Pour aller directement dans le fond du sujet, il faudrait définir ce qu'est l'innovation. Je pense que c'est sur ce point qu'on se sépare. Donc pour développer, j'attends ta définition.
Assalam alaikoum
Je remets mon message, que je viens juste d'envoyer, espérant quil répond à ta question.
On pourrait préciser pour ce qui a été dit que la 'ibâda, comme forme, et comme contenu, rapproche de Dieu, alors que ce qui ne relève pas de 'ibâda, comme forme, elle ne rapproche pas de Dieu, sauf en ce qui relève du contenu, qu'elle est susceptible d'exprimer, sans que ce contenu se limite à elle (à cette forme). La 'ibâda, par elle-même rapprochant de Dieu, étant sujet de ce rapprochement, alors que ce qui n'est pas 'ibâda, ne rapprochant pas, par elle-même, de Dieu, ne pouvant faire qu'objet de ce rapprochement.
On peut dire que la 'ibâda fait partie de la religion, alors que ce qui ne l'est pas, ce qu'on peut considérer comme sunna hassana, tel le Mawlid, ne fait pas partie d'elle (de la religion), sauf en ce qu'elle peut exprimer. Aussi, dans ce cas, il n'y a pas place à parler d'innovation, puisque l'innovation concerne la religion, rajouter ou créer en elle ce qui ne fait pas partie d'elle, alors que le concept de la sunna hassana ne concerne pas de manière directe la religion, même si elle est en étroite relation avec elle : en dépit de son contenu religieux, elle ne fait pas partie de la religion. En plus, la caractéristique de la sunna hassana, même si, en sa forme, ne fait pas partie de la Sunna, toutefois, en son contenu, elle fait partie d'elle, d'où son nom sunna hassana.
Assalam alaikoum
Le concept de la sunna hassana, tel le Mawlid, relève du culturel, et non du cultuel, alors que ce serait comme innovation que de le considérer autrement, comme relevant du cultuel. De même que de considérer ce qui relève du culturel, tel ce concept de sunna hassana, comme innovation, c'est sous entendre qu'il relèverait du cultuel, ce qui en soi-même est une innovation.
De même ce qui serait comme innovation c'est considérer ce qui relève du culturel, comme mode de vie, se rapportant à l'époque du Prophète, ou les époques qui ont suivi, comme relevant du cultuel, et donc comme faisant partie de la composition de la religion, confondant par là et assimilant l'un à l'autre.
En fait, toute confusion à ce niveau ne peut qu'entraîner à l'innovation dans la religion, en faisant intégrer en sa composition ce qui ne fait pas partie d'elle, et en dénaturant ainsi, par les multiples interventions humaines, le sens premier de la Loi divine.