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Qui est d'El-Menzel ou de sa région ?
o
8 décembre 2008 05:24
salut les amis
aid moubarek pour tout les yazghis,les marocains et les musulmanes ,
m
8 décembre 2008 21:29
salut les ami(e)s ,

AID MOBARAK SAID, avec un HAOULI de bon choix , des TAJINS aux petits pois , des brochettes de foie, une MROZIA aux noix , du MECHWI au petit feu de bois , une DJELLABA de soie, une vie de roi, mais sans augmentation de poids. Tel est mon souhait pour tous les YAZGHI du monde.
c
8 décembre 2008 22:50
slt aid moubarak said li bn yazgha et mghiliyin
t
10 décembre 2008 08:55
Sabah alkhir


Labasse alikoum ? Rakoum bikhir ?? Iwa ; bisslama !!
m
10 décembre 2008 11:38
Bonjour mes ami(e)s.

Vous avez passé une bonne fête.? Pas trop de dégâts; des coliques par exemples ou quelques choses de ce genre? Non? Eh bien tant mieux. Bonne continuation et à la prochaine.
t
10 décembre 2008 14:25


re

Wach klitou ; wa chrabtou ; wa frahtou meziane ; Iwa bessahhatkoum !!! daba naâssouuuuuuuuu maziane ; wa tisbahou ala khir !!!
F
11 décembre 2008 18:32



Comme je l’ai promis, je vais vous entretenir aujourd’hui de mon expérience au « msside » autrement dit l’école coranique. Je ne sais pas si vous avez vécu cette belle aventure. Surtout toi Toumi et toi HKOUYA Mghili , bons francisants* que vous êtes !!!! et bons orateurs comme le souligne justement notre ami PLOJIK que je remercie beaucoup pour son amabilité et sa fierté d’être Yazghi.

Le mssid, c’était le lieu d’apprentissage et aussi d’éducation. Pour mon père, c’était quelque chose de primordial. L’école de l’administration coloniale, même après l’indépendance, n’était que khoudra fou9 t3am. D’ailleurs, si mes parents avaient opté pour m’envoyer à l’école, ce n’était pas par nécessité, mais parce qu’à leurs yeux je ne pouvais pas supporter les travaux pénibles des champs ; j’étais tellement chétif et paresseux. C’était aussi pour eux, une certaine forme, quoique qu’inconsciente, de prendre leur distance vis-à-vis de l’occupant. L’école moderne n’était pas un privilège au temps du nommé lkaid laarbi , c’était une peine qu’on infligeait aux familles démunies. Mon oncle, par exemple, n’était pas obligé d’envoyer ses enfants à l’école car il était mokhazni .Aussi, ironie du sort, aucun d’eux n’a été scolarisé, et ils en veulent un peu maintenant à leur père.

Nous avons, mon frère et moi, commencé à fréquenter le « mssid » à l’âge de quatre ans. Mes parents étaient fiers de nous. L’apprentissage de l’écriture et de la lecture se faisait dans la douleur et l’euphorie en même temps. Nous avons connu la baguette du cognassier à un âge précoce. Mais chaque verset appris était un grand évènement pour la grande famille et une ressource de valeur pour le fkih, car à l’achèvement de chaque « sourat », nous devions lui offrir quelque chose « alkhtma » : 50 centimes, un plat de « mellui »ou d’la9rais, le plus souvent des œufs beldi « (une dizaine). Notre grand bonheur fut lorsqu’un soldat revenait d’Indochine. Le fkih nous envoyait chez lui pour lui demander « thrira ». le fkih nous relâchait pour une demi journée. Et c’était la liesse et les cris de joie. Un après-midi de liberté de jeux : « billes » « chaba » « trinbo » « lamkahel » « slague ouloubaré » » « 9ach9ach », « sabsabbout » « takhbabbou3 » « drarej » les camions de cactus et généralement les parties se terminaient par des bagarres entre nous enfants du même douar ou contre ceux d’un autre douar. Le bon vieux temps mon cher Toumi !! Te rappelles-tu encore ces bons moments d’enfance ? Que c’était riche !

Je n’ai pas terminé mon propos. Je vous promets d’y revenir plus tard.

Sur ce, je vous laisse et à la prochaine.
m
12 décembre 2008 09:35
Bonjour mes ami(e)s.

Bravo Fandlaoui pour ton récit relatif au Msid. Bravo aussi pour ta façon de représenter les petits événements ayant constitué notre petit univers, de petits élèves du Msid. J'attends avec impatience la suite du récit.

Merci.
t
13 décembre 2008 01:18
Bonsoir mes amis (es)

Notre ami Fandlaoui nous a parlé d'un souvenir que nous partageons tous avec lui et particuliérement notre génération !!! . Je dis à notre ami Fandlaoui que je n'ai pas oulbié ATTAHMILA wa Adraka Ma ATTAHMILA !! , destinée à tous ceux qui n'apprenaient pas leurs versets par coeur !! et malheur à eux ; si'ls le répettaient à leur parent lorsqu'ils rentraient à la maison ; car ;ils risquaient de recevoir une deuxiéme correction !! . Tout ce qui tu nous a raconté mon cher Fandlaoui est exacte ; et je me souviens comme si c'était hier !!!!.

Je suis un peu surpris et même deçu de ne pas voir un seul commentaire ; concernant ma petite histoire de mon ancien camarade Mhaouch !! ; On dirait qu'il n'y a eu aucun Mghili qui a lu mon recit , et que personne ne connait ce camarade . On dirait que j'ai prêché dans le desert !!!! . Et Toi Rami24 - l'homme invisible - qu'est -ce que tu en penses ???? . Ne serait t-il pas de ta famille ce Mhaouach ??? .Avant que tu repartes en voyage ; tache de me donner une petite reponse !; car chaque fois tu nous dis que tu vas attaquer apres ton retour , et que tu seras là d'une "façon visible "; et puis jusqu'a maintenant je n'ai pas vu d'attaque !; ou alors tu es en train de nous preparer une vraie de vrai !!!!.Je ne demande qu'a voir !!

Quant à notre ami Mghili ; je ne veux pas t'importuner ; te deranger ou de t'empêcher de chercher ton inspiration . Les Kalâaoui sont là ; ils tiennent la permanence ; d'autant que notre ami Fandlaoui est en train de nous raconter Mille et une nuit !!! . apres la saison des labours ; c'est LAMSID ; et certainement il en aura d'autres !!! . Ton recit nous fait vraiment plaisir mon cher fandlaoui , et il est le bienvenu avec ce froid et ; ces longues nuits d'hiver !! . CHOUKREN
m
13 décembre 2008 13:44
Bonjour les ami(e)s

L'écho du coup de semonce m'est parvenu et je réponds présent. Notre ami Toumi se demande s'il n'y a aucun Mghili qui ait lu son écrit concernant l'histoire de Romio Lamghili et Juliette El Kalâouia. Si, je réponds qu'il y a toujours un Mghili dans les parages.

Je me souviens bien qu'il y avait un élève mghili de LAHOUAZA qui vivait chez HAMMADI LGANA Allah Yrahmou. Mais je n'arrive pas à me rappeler son nom. Je me suis tordu le cerveau plusieurs fois pour retrouver son image mais sans succès. L'image qui me revient chaque fois est celle de Ali Ousaid (je ne suis pas sûr de son nom de famille) dont la famille habitait justement à LAHOUAZA, dans le voisinage immédiat de la grande famille MHAOUCH. Est-ce qu'il s'agit de lui ou d'un autre? je n'en sais rien. Toujours est-il que, si cela peut t'aider à le sortir de ta mémoire, mon cher Toumi, Ali Ousaid (on l'appelait ainsi par référence à son père Said, comme il est d'usage au bled) était un charmant garçon, assez élancé avec une chevelure qui lui tombait sur les yeux. Il avait aussi une incisive cassée. Il jouait bien au foot-ball. C'était un vrai play-boy, et ça ne m'étonne pas qu'il ait séduit plus d'une Juliette Kalâouia, comme ses pairs Mghilis d'ailleurs. Henn! Fandlaoui, s'il veut bien témogner, et ne dire que la vérité,lui qui en sait sûrement beaucoup, le confirmera.

Qant à mon point de vue concernant la réaction des petits apprentis-pirates Kalâouis, face aux chevauchées galantes de notre Roméo, tu as vu juste mon cher Toumi. Seulement, à la fin de l'histoire, tu semblais jubiler, croyant que le fait que Juliette El Kalâouia soit mariée (de force) à un autre que Roméo Lamghili, constitue pour toi une victoire. Cela peut être vrai, mais uniquement dans la logique qui entend que Roméo (KELB BEN KEBL), doit disparaître. Tu vois bien mon cher Toumi que tu n'arrives pas à me damer le pion.

Bonne journée.
P
13 décembre 2008 23:59
salam alikom;

je rassure deja notre ami lmghili en lui disant que l3aid c'est bien passé hamdollah sans degats.

daba ya akhi rah lwa9T tbeddel,kanaklou on9yessou bhal l9enfoud.

notre ami Fandlawi a evoqué l'une des belles époques qui ont gravé notre mémoire a jamais,celle de

LMSID .mais par contre je rappel que les générations suivantes ont aussi connu LMSID sauf

que l'appelation n'etait pas la méme,je fait allusion aux propos de mr Toumi .on l'a connu sous le

nom de "JAME3"; une petite ecole composée d'une seule salle/classe et des toilettes(le strict

minmum),la récreation on la prenait carément à l'exterieur dans la rue.vous l'avez peu etre deviné

je parle de JAME3 dyal lmenzel qui se situe juste deriere la mosqué dyal lmenzel et qui en fait

partie d'ailleur.ce qui est marquant aussi c'est LMDARBA,GHIR KANKHORJOU MAKAYEN GHIR CHIYER

BELLOUHA (l'ardoise).faut que je pose la question à ma mére pour savoir combien de points de

soutures j'ai eu à la téte cause de ces batailles qui avaient lieu à l'epoque pour tout et

n'import quoi.eh oui ça fait deja bientot trois decennies.que du bonheur malgré tout.Envers notre f9ih

(lf9ih lmellahi lah ydokrou bkhir) nous etions dociles et respectueux .je priais Dieu pour ne pas le

croiser ds la rue le dimanche tellement que j'avais peur de lui.rien à voir avec les eléves d'aujourhui.

sur ce ,vous avez l'habitude maintenant, samatillah.
F
14 décembre 2008 00:56
Bonjour chers amis(es)

Dans mon dernier propos, j’ai cité certains jeux d’antan : « chaba » par exemple et je pensais à porter des grains à votre moulin. Hélas, j’ai l’impression que votre moulin tourne à vide ou bien vous n’avez plus de grains. Ce n’est point de votre faute. C’est peut être la faute à la télé à l’internet ou aux autres médias qui on tué la belle ambiance qui régnait dans la famille yazghi de jadis autour d’un canoun ou d’un braséro. Ah ! Les contes merveilleux de la grand-mère : « 7didan l7rami » « msisi lhedad » « azalyat 3amr bnou chedad » et autres.
Chaba, c’est en quelque sorte le golf d’aujourd’hui. Pour y participer, c’est très simple. Des gourdins, une boite de métal écrasée, un trou au centre du terrain. Deux antagonistes participent au jeu : un contre tous. Le un doit ramener sa mère (yemah) au trou. Les autres l’en éloignent. En tire au sort le pauvre un. Tirage au sort qu’on appelait « chem ». (On disait nterbou chem). On rassemblait les mains droites, et au signal, on devrait tenir son nez entre l’index et le majeur. Soit la paume de la main tourner vers le visage, soit l’inverse. Celui qui la met différemment des autres c’est lui qui doit ramener sa mère (la boite écrasée) au trou (lgab). Il y a aussi un autre opposant au pauvre « un » qu’on appelait 7ara9 tich : il tien un petit bâton et n’arrête pas de le faire bouger au dessus du gab pour empêcher la pauvre maman de reposer en paix dans son trou. La partie durait des heures et des heures et a lieux l’hiver quand il faisait très froid. Si tebba3 yemah ne réussi pas a la faire ramener au trou et qu’il jette l’éponge, les autres rassemblent leurs gourdins en civière et après avoir scander dans toutes les rues du village « la ilaha ila lah mou7amed rasoulou lah », ils enterrent la pauvre mère dans la sérénité. Et la partie prend fin.
Qu’en dit TOUMI ? En France, surtout au nord-est, tu as certainement envie de jouer au chaba. Moi, au moins, de temps en temps j’ai la chance de me rafraichir la mémoire en me retrouvant à bab 9le3, à wlad m7emed, ou à l guara à twama ou à se9aya à ben youssef, ou à ssefa7 à wlad 3ebdelziz, et les flots de souvenirs m’envahissent. Quels baux film je me tapais comme vous dites en France. Excuse le style standard de celui qui voulait imiter le pigeon et il a oublié le sien et celui du pigeon (le7mama).
Que je suis bavard !! Je voulais vous entretenir du msid et je me retrouve avec leghrab el7emama. Ne m’en voulez pas c’est vous qui m’avez offert cette occasion et je vous en remercie.

Je tiens toujours ma promesse. La prochaine fois, si personne ne s’aventure à prendre en charge la narration du msid, je le ferai moi-même.

Sur ce, je vous laisse et à la prochaine.
F
14 décembre 2008 22:42
Remarque

J’ai oublié de signaler dans mon récit relatif au jeu de « chaba» que « tabba3 immah » se sert de son gourdin aussi bien pour ramener sa mère au trou que pour transmettre cette tâche à un autre joueur s’il arrive à le toucher du bout de son bâton . On disait « kouah ». Les antagonistes devaient éloigner « la boite écrasée » du trou sans être touché par le gourdin de « tabba3 immah »
m
15 décembre 2008 00:50
Salut mes ami(e)s

Fandlaoui nous a émerveillés une fois de plus en réveilllant en nous un souvenir d'enfance très cher. C'est celui des jeux collectifs que nous aimions beaucoup. Le récit de notre ami nous a transplantés à des milliers de lieues de notre présent, nous replongeant dans un univers de délices et d'admiration. Bravo mon cher ami pour la contribution féconde et fructueuse que tu ne cesses d'apporter à l'animation du forum.

J'aimerais bien revenir un peu sur ton texte du Mssid pour te dire que tu as oublié un détail très important et qui ne saurait passer comme ca, sous silence. Il s'agit de l'ambiance qui reigne dans le Mssid, en pleine séance d'apprentissage collectif du Saint Coran.

La séance qui consiste en la lecutre répétée, à haute voix, par chacun des MHADRA (élèves) de sa LOUHA (tablette), commence sur ordre du fkih, qui en donne le coup d'envoi en tapant devant lui, un grand coup de bâton sur le HSSIR (natte). Et la cohue s'ébranle, à qui mieux mieux. Les petits, qui rivalisent les uns avec les autres en répétant inlassablement, et sur la même intonation, la seule "BASMALA" (BISMI LLLLAAAHI RRRAHMAAANI RRAHIIM), suivie de quelques mots d'AL HAMDOU LILLAHI RABBBIL'AAALAMIIIN..... Et les plus grands qui s'isolent, un peu en retrait pour attaquer la mémorisation, en procédant par fragments de versets, qu'ils répétent autant de fois que nécessaire, les yeux ouverts dans un premier temps, puis en les fermant par intermittence, pour voir si ca rentrait ou pas. L'intonation est souvent cadencée par des coups de "DAKKAN"; une sorte de gros doigt en bois taillé en biais sur un bout, que "LAMHADRI" frotte sur la tablette, de haut en bas et de bas en haut, en suivant la ligne de mots qu'il prononce, pour les bien graver dans son disque dur.

Le bourdonnement continue sous la surveillance du fkih qui veille à l'animation, oeil ouvert et bras levé, prolongé d'un materiel qui, rien qu'à sa vue, donne la chair de poule aux plus hardis. Ce materiel est de differents types et de gôuts. Il y en a des pièces qui servent à traiter la proximité, et d'autres qui permettent de raser loin les têtes fortes. Quant aux gôuts, il y en a qui sentent le coing, comme celui dont a gôuté notre ami Fandlaoui, d'autres qui ont la saveur de la grenade, de l'olive, de la prune etc... C'est un consommable à durée de vie limitée, surtout pendant les périodes où le fkih est mécontent. Les connaisseurs parmis les MHADRA qui sont chargés de procurer ce matériel, surtout ceux qui se considèrent au dessus du lot, de par un quelconque lien direct, familial ou autre avec le fkih, pour en augmenter la durée de vie, procèdent par le passer au feu après sa cueillette, comme on fait pour les gaules pour augmenter leur résistance (TALOUAT).

Les fkih étaient, parallèlement à ce métier, des tailleurs de djellaba. Une fois la cohue lancée, le maître-massacreur tire son projet de djellaba d'à côté et se met à l'oeuvre. La baisse de son attention entraine automatiquement une diminution du volume de son de la scène, étant donné la fatigue qui gagne les acteurs. Le fkih fait même semblant de s'assoupir pour augmenter leur confiance. Tout d'un coup, c'est la réaction foudroyante du maître des lieux qui fait preuve d'une grande dextérité dans le maniement de son materiel, balayant dans tous les sens,et à deux mains. Et c'est la relance, cette fois-ci, du son et.. des senteurs. Quelle pédagogie!.

Bonne nuit tout le monde.
3
15 décembre 2008 15:28
bonjour, qui connait lmsala ??
crying(
t
15 décembre 2008 17:48
BONJOUR


Je viens d'ecrire un texte ; et au moment j'allais le corriger ; il a disparu et j'ai rien compris !!!!! Je ne sais s' il va apparaitre ; J'espere que non ;car je devais faire des rectifications et des corrections !!! Je suis en collere !!evil Don je suis obligé d'attendre et ne pensez pas que je vous ai oublié ;mes chers amis
t
15 décembre 2008 23:28
Bonsoir


Ca fait vraiment plaisir de voir une participation de plus en plus ; et ravi de constatater le debat qu'a provoqué le texte de notre ami Fandlaoui concernant les souvenirs de LAMSID . C'était le passage obligé et obligatoir pour apprendre à lire et à écrire avant de faire une demarche auprés du Directeur de l'école primaire et pour s'inscrire au C.P. .J'ai bien aimé le debat , et c'est comme ; ça que je conçois notre echange d'idées sur ce forum . Ce travail sur le souvenir nous pousse à nous rappeler de ce que nous avons vecu ; et pour que notre mémoire reste : une MEMOIRE VIVE . Il reste des choses à dire sur la vie de LAMHADRA et de lAMSID ; mais nos amis Fandlaoui ; Mghili , ainsi que Plokij ont dit les plus importantes . J'ajouterai tout simplement ; que je n'ai pas oulié que chaque matin il fallait laver ALLOUH ,puis le badigeoner avec de l'argile blanc " ASSALSSAL" que nous les kalâoui on cherchait au dessus de AIN KBIR c'est dire à : BABA FOUYANE ; n'est-ce pas mon cher Kalâoui ?? ; ensuite il fallait preparer " ALKALME "; fait avec un morceau de roseau et le tremper dans un encrier de "SMAGH "pour ecrire nos versets .. Jajouterai egalement pour les FkIH-TAILLEURS ; il y avait toujours un MHADRI qui DRABE ALBARCHMANE !!

Je change completemet de sujet pour vous parler d'autre chose . Vous vous souvenez q' on a eu une discussion sur le moulin à huile , et le debat était interressant , car WALD ARHA , notre ami mghili nous a fait rafraichir la mémoire de certaines choses que l'oubli a failli d'effacer . Aujourd'hui ;j'ai envie d 'evoquer quelques souvenirs concernant les " moulins à Eau ". Mais avant d'aller voir les moulins de WALD AL MALLAHIA ; le moulin de WALD ALI ; ou celui d'El Menzel qui etait à côté du lotissement des MOKHAZNIA ; je vous invite en France pour une petite balade autour du moulin "d'Alphonse Daudet . L'auteur qui a écrit " les lettres de mon moulin "; "la chèvre de Monsieur Segun ", "le petit chose" ect... Le moulin qui porte son nom est bien reel , et il se visite car ; il est bien restauré et bien entretenu ; ainsi que le touriste peut visiter son musée , où on peut voir , ses livres ; ses manuscrits ; ainsi certains objets personnels. A chaque fois que l'occasion me permettait d'aller le voir ; je constatais qu'il ya toujours autant de monde qui vient de toute l'Europe ;des cars ;des voitures ; et tout ça pour voir un moulin à vent !!!. En faisant les cent pas autour du monlin qui se trouve sur une colline et en plein garrigue ; je ne m'empêchais pas d'evoquer avec mes compagnons ; toute l'animation et la vie qui a pu exister ; lorsque les gens chargeaient leurs mulets ou leurs ânes de sacs de grains de tout genre , et venaient voir le meunier . En cette instant ; et d'un reflexe spontané ; je voyais automatiquement le moulin de WALD AL MALLAHIA ; les autres d'ElKalâa ou celui d'ElMenzel et j'oubliais completement celui d'Alphonsse Daudet . Je me souviens lorsque la maman me chargeait de porter le sac de blé au moulin sur mon dos ; car lâne n'était pas toujours disponilbe . En attendant que mon sac soit prêt ; je profitait de visiter le moulin et les alentours ; car j'ai toujours été subjugé et fasciné par cette force hydrolique qui faisait tourner ces grosses pierres rondes , par l'intermidiaire d'un pivot !!!. autour du moulin il y'avait 'les "ANCIENS " qui bavardaient et qui -en même temps - " fabriquaient "des ZENBILS ou des COUFFINS ( AL KOFFA) à base de Doum ; pour les vendre le jour du souk .

Quant au moulin d'ElMenzel ; j'ai gardé un souvenir d' un personnage bien respecté ; et il fréquentait souvent ce moulin ; et lorsqu'on le croisait ; on lui faisait un baise-main ; c'était Chrif sidi Lahcen , qui a laissé derierre lui quelques légendes . Comme par exemple ; au moment du pelerinage ; il montait au sommet du minaret , et à l'aide de deux grands plateaux en Doum seché " TBAK "; il s'envolait vers la Mecque ; et il revenait sans que personne ne s'en apperçoive . un jour ; son secret était divulgué par un Manzli qui l'aurait reconnu à la Mecque ; et depuis ce Manzli à perdu la vue . C'était le mauvais sort que le Chrif lui avait jeté .

Je me souviens également du moulin manuel que chaque maison etait équipée , et que , c'était la corvée de la maman ; Heureusement la technologie moderne est arrivée ; et que le broyeur à soulagé le fardeau que portaient nos chères mamans

En pensant aux ruines de nos moulins , et les quelques pierres qui restent , je disais au fond de moi même : Si ces pierres pouvaient parler ; elles nous révéléront tous les secrets et toutes l'histoire de Beni Yazgha ; et elles nous diront aussi que ; les Europeens savent prendre soin de leurs pierres et laissent un patrimoine à leur futures générations ; et vous ; quelle valeur donnez - vous à vos pierres , et pensez - vous que vos enfants sauront un jour que des moulins à Eau ont existé à Beni Yazgha ??? [/i]
t
16 décembre 2008 00:30
re

Manque de de place dans mon texte précédent ; je reprends mon clavier pour dire deux ou trois mots à notre cher Kalâoui . D'abord ; jai beaucoup aimé ton humour ; concernant la comparaison de ton expression française avec la demarche du corbeau qui voulait imiter la tourtourelle !!! . Ca m'a donné le fou rire pour un bon moment , et je te rassure mon cher kalâaoui que ton style est excellent .

Le jeu de " CHABA " ; je le comparerai plutôt avec le POLO ; que le GOLF . C'est un jeu reputé dans les pays Anglophones ; sauf eux ils chevauchent des beaux chevaux et le jeu se passe dans un beau terrain ; alors que on pataugeait dans la boue ; et on portait des bottes ou NÄALA D'ELGAMOUS .

La derniere remarque , c'est que tu as triché pour la chonson , qu'on repétait à la fin du jeu lorsque celui qui TBAÄ IMMAH ; jette l'éponge !!! La chanson est :

Chaaab chyabnaaah ; be.......âyabnaaah
âallaknalou lahjaaab ; ....... DE laklaaab !!!
Amicalement
t
16 décembre 2008 00:50
3boudi pure]bonjour, qui connait lmsala ??
crying
([bonjour 3boudi
On te souhaite la bienvenue parmi nous ; et j'espere que tu auras des choses à nous raconter . J'ai l'impression que tu es du Derb oulad Aâboub ; et lamsala n'est pas trop loin !!!. Le nom 3boudi me fait penser à un ancien instituteur qui etait à l'école primaire d'ElMenzel . Est-ce que tu as un lien de parenté avec cette personne ; ou alors tu as fait allusion à la famille "OULAD A3BOUD !! . En tout cas MARBA BIK FI HAD AL FOUROUM ya ahki !!!/quote]
m
16 décembre 2008 21:40
Salut les ami(e)s

Pour votre information, le jeu appelé "CHABA" tel que décrit par Fandlaoui, s'appelle à Mghila:"GOHA". C'est un jeu pratiqué autrefois par les bergers notamment, qui usaient de leurs bâtons comme battes. Il conduisait assez souvent les participants à des bagarres aux bâtons.

Bonne soirée.
Emission spécial MRE
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