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Qui est d'El-Menzel ou de sa région ?
A
28 décembre 2008 14:01
Bonjour,
Vous citez le caïd Larbi, dont je connais deux fils vivant encore, l'un à El Menzel, l'autre à Zaouïa, dont je tairai les noms par discrétion.
Il y a longtemps que je cherche des informations précises au sujet de ce caïd, soutenu par le pouvoir colonial. A El Menzel on raconte beaucoup de choses qui se passaient lorsqu'il était au pouvoir. Si vous connaissez quelques anecdotes, cela m'intéresse (j'ai longtemps eu envie de raconter tout cela dans un livre).
Merci d'avance.
Patryck
A
28 décembre 2008 14:18
C'est amusant! Si cette vidéo date vraiment de juillet 2007, je devais être assis devant la boutique de mon beau-frère, Abdelwahab Gadi, en face du souk, au moment où elle a été tournée...
Le monde est petit!
Patryck
A
28 décembre 2008 14:26
J'ai connu bien sûr Regragui et Layadi (dont je vois le fils vadrouiller chaque été, le pauvre, dans les rues d'El Menzel), mais aussi les frères Douyeb, et Mohamed Dounas, prof d'éducation physique...et bien d'autres dans les années 60 et 70.
Quelle époque!
El Menzel était un petit paradis avec ses jardins, ses sources et ses ruisseaux, et le souk se faisait en bas, là où il y a maintenant les bouchers...
Patryck
A
28 décembre 2008 14:33
Ah! Le maajoun d'El Menzel, que préparait...je n'ai pas le droit de dire son nom ici, d'autant plus qu'il n'est plus de ce monde...Mais quelles belles soirées j'ai passées à cette époque!
Patryck
m
28 décembre 2008 23:55
Salut mes ami(e)s.

Tout d'abord, je souhaite à mon tour la bienvenue à notre nouvel-ancien ami Froissard, et j'invite mes amis Toumi, Fandlaoui,Rami, Zak, Mazalia, Baarab,Plokij et...les autres eux aussi, à nous réunir en conclave pour préparer la cérémonie d'accueil qui s'impose à cet effet.

-Acte 1er : La réunion se tient à huis clos. Extinction de lumière dehors et attente.

-Acte deuxième: La lumière se réallume. La porte s'ouvre directement sur la séance plénière. Quelques derniers préparatifs et des gens qui se précipitent à regagner leurs places. Sur l'estrade, Fandlaoui appelle les assistants au calme et requiert leur attention. Mazalia, sous l'effet de la joie, lance un youyou strident, suivi d'applaudissement mélangé de rire et d'acclamations:"ALLAH YAATIK SSAHHA A LALLA".

-Acte troisième: Toumi apparait sur la scène dans une belle djellaba blanche et un turban jaune doré, arborant un sourir radieux de bonheur. Il appelle à côté de lui, au fauteuil de droite, MSIEUR PATRYCK et à celui de gauche, notre ami Fandlaoui. Le parterre applaudit et Toumi attaque:

"Cher(e)s amis assistants (virtuels) et lecteurs,

Nous nous réunissons ce soir pour vous annoncer les recommandations d'une assemblée que nous venons de clore au sujet de l'adhésion à notre forum, de notre ami ici présent parmi nous,MSIEUR PATRYCK.(applaudissement). Et Toumi enchaine, lisant sur un papier qu'il vient de sortir de sous son djellaba, en se penchant légèrement du coté droit pour l'atteindre au fond de la poche de son"seroual".(Notre ami a trop perdu de son gros ventre, et les pantalons commencent à lui descendre très bas).

"-Vu que notre ami Msieur Patryck est un ancien professeur à El Menzel et à Ahermoumou.
"-Vu qu'il est marié à une fille de chez nous, et de ce fait, sa moitié, sinon un peu plus, est Yazghia.
"-Vu la Nouvelle Moudouana et les droits qu'elle reconnait à la femme marocaine....
"-Vu l'amitié que Msieur Patryck voue à la région de Beni Yazgha, où il a d'ailleurs fait construire sa maison.
"-Vu l'unanimité des membres réunis en conclave.

"Nous déclarons Mr Patryck FROISSARD, VIième MEMBRE FONDATEUR avec inscription sur le TABLEAU D'HONNEUR de notre Forum et l'invitons à jouir de tous ses droits en tant que tel, au sein de notre communauté.

"Nous lui souhaitons encore une fois, la bienvenue parmi nous et espérons qu'il enrichisse cette place de son savoir et de son expérience.

"Merci mes amis.

Et Toumi se tourne vers Msieur Patryck qu'il sert longuement dans ses bras, avant de le passer à Fandlaoui qui fait de même sous les applaudissements et les youyou des assistant(e)s.

S'en suit bien entendu la cérémonie de thé et friandises sur fond de partitions aux TBAL et la GHAITA exécutées par des héritiers de feus HAMMADI LGANA et CHOUMOUR que Dieu ait leurs âmes. Les gens chantent et dansent. Mais bizarrement, certains titubent un peu et se perdent même dans de fous rires. ILs commencent à avoir les yeux étirés, et n'arrivent à voir qu'à tavers de petites fentes entre les paupières. Qu'est ce qu'ils ont les pauvres?!!! Quoi? Ils ont mangé quoi? Du Maajoun? Comment ça s'est passé ça ? Ah! Quelqu'un en a mis dans la théière à leur insu? Qui c'est celui-là? Mghili, dira Toumi. Je donne ma main qu'il le dira. Et Fandlaoui témoignera pour lui. Si Caid Larbi était encore en exercice, je passerai la nuit en prison. C'est sûr. Il vaudrait mieux que je file avant qu'ils (Toumi et Fandlaoui) ne me prennent au serieux. Mais avant de partir, je vous souhaite bonne année de l'Héjir.Hop! A propos, quelle année somme-nous? Ne vous l'ai-je pas dit? Il y avait sûrement quelque chose dans le thé de la cérémonie.

Bonne soirée.
A
29 décembre 2008 07:09
Quelle magnifique cérémonie!
J'en suis encore tout ému!
Et les youyous de Mazalia me donnent encore des larmes de joie!
Quant à la trompette du défunt Hamadi Lgana et à la musique de Choumour (qu'ils reposent en paix!), j'en ai toujours la chair de poule. Cela me fait penser que j'ai longuement filmé un jour Hamadi Lgana, qui m'a toujours fasciné, lors d'un mariage d'un membre de notre famille, du côté des Bakkal, au Nouveau Quartier, il y a plus de 20 ans. Il faut que je retrouve cette cassette VHS, qui est un document historique sur notre musicien le plus célèbre localement.
Je suis très honoré d'avoir été initié par votre respectable conclave et d'être devenu le VIe membre fontateur de ce plaisant forum.
Le maajoun d'aujourd'hui fait encore effet, mais il n'est plus ce qu'il était il y a 40 ans, lorsqu'il était amoureusement préparé par...chut! On ne dira pas son nom, mais tous ceux de mon âge savent de qui je parle. Et il m'est arrivé de manger de la Hrira qui provoquait des effets amusants...

Quelques noms de mes amis de jeunesse d'El Menzel: Kacem Dounas, Abdallah Laaboudi, Omar Dounas (paix à son âme), Mohamed Dounas (qui vit aux USA), Larbi et Lhacen Ben Saïd (qu'ils reposent en paix), Kouicem, El Harrouf, Abdallah (surnommé "Pois chiche"winking smiley dont je tais le nom de famille, le vieux Fquieh M'Koudi, et tant d'autres, à une époque où El Menzel ne s'étendait guère au-delà des anciens remparts et où tout ce qui a été construit depuis entre l'ancien souk, Aïn Kebir et Oulad M'Koudou était occupé par d'agréables jardins potagers et plantations d'oliviers, parsemés de sources et de ruisseaux. J'ai d'ailleurs habité dans la première maison qui a été construite à l'endroit où est aujourd'hui le lycée, derrière la station de Mchrir. Cette maison avait été construite par Ahmed Ben Saïd, frère des précédents, qui était alors boucher, comme ses autres frères Omar et Abdelkader.Ensuite M. Abdallah Gadi a fait construire l'immeuble qui est devant le nouveau souk, avec toutes ses boutiques, et les constructions se sont multipliées. Il n'y avait pas de route pour aller à Oulad M'Koudou, une simple piste, très mauvaise pour les voitures.
La gendarmerie n'existait pas (nous dépendions de Bir Tam Tam).
On prenait de l'essence en face de l'ancienne boutique de Mchrir (El Hadj, le père, qui m'aimait bien, que Dieu ait son âme), à une pompe en verre actionnée à la main!
Le jour du souk, les petits pois se vendaient 5 centimes (1 riel) le kilo! C'est Meryem Chbatah (qu'elle repose elle aussi en paix) qui faisait mes courses et ma cuisine avant que je me marie.
Que de souvenirs!
J'arrête là pour aujourd'hui, pour ce discours de réception.
Merci à tous.
Que nos échanges soient fructueux!
Patryck
A
29 décembre 2008 07:15
A propos des anciens professeurs: l'un, André Nicolas, habite à quelques kilomètres de chez moi, ici, à La Réunion, avec la fille qu'il a eue de son mariage avec une fassia. L'autre, Daniel Tellène, peut être contacté sur le site Copains d'Avant.
J'ai de très rares contacts avec eux.
Un troisième, Eric Négro, qui était mon meilleur ami, et qui a enseigné lui aussi à El Menzel et à Ahermoumou, est mort dans la fleur de l'âge, à 33 ans, hélas. Il jouait toujours au foot avec les jeunes Menzlis sur le terrain vague de l'époque et, comme moi, il était très proche de la population marocaine.
Patryck
t
29 décembre 2008 15:16
Bonjour à tous (es)

Le maître de cérémonie à bien fait les choses ; la mise en scène du chef d'orckestre était parfaite. Je peux même dire qu'elle était attendrissante !!. Il a su mettre les petits plat dans les grands ; et organisé la récéption d'une façon majestueuse . Aucun details n'a été négligé ou laissé au hasard !. Bravo mon cher Mghili . Je sais que tu as employé tous tes efforts et tes moyens avec sincérité et sans aucun zèle de ta part.Je vois que tu as retrouvé ton aspiration et repris tes esprits d'antan , grâce à notre nouveau-arrivant Partrick. Il a su te faire passer le message mieux que moi ,et parler le même langage que toi ; en evoquant tous les biens faits de Maâjoun !!! . Tu dois être aux anges mon cher Mghili , et tu vas être encore ; en plein délire plus qu'avant ; car tu viens de trouver un co-équipié de valeur ,tant attendu , et tant rêvé de ta part pour attaquer le pauvre Toumi .Certainemement vous aller evoquer le temps perdu de Mille-et-une -nuits , et partick à déja annoncé la couleur !!; c'était sa façon de se présenter !.

J'espère que pendant la cérémonie , j'étais à la hauteur ; et que mon petit bout de papier qui est passé entre ma Djelleba et mon Seroual Kandrissi n'a pas choqué l'assistance . Mon but ; n'était pas de vous décevoir cher Mghili ; mais ; l'émotion était forte , et je n'avais pas pris de substance dopante pour faire face à de telle situation ; car je suis quelqu'un de trés timide dans la vie ; et n'ayant pas l'habitude des soirées mondaines !!.

Il ne me reste qu'a souhaiter la bienvenue à notre ami Patrick ( une deuxième fois); et que notre délire sur ce forum nous permettra de lier le contacte avec tous les Yazghi des quatre coins du monde ; car la magie internet , l'a rendu un petit village où on peut se voir ; discuter ; échanger ; et vivre des instants de bohneur , et des moments forts en direct . Je pense que ; ça bien commencé , et c'est bien parti !!. N'est -ce pas Patrick ?

Ta mémoire est restée intacte cher patrick , concernant la description D'El Menzel et ses environs . Nous l'avons connu comme toi ; et nous constatons avec désolation que ; l'évolution D'El Menzel à eu son "revers de la medaille ". Plus de ruisseaux ; plus de Ain daqqouq ; ain kbir laisse sortir encore quelques larmes qui lui restent pour pleurer sur son sort ; et le béton a gagné les collines !! . Heureusement ; le seigneur Cafazrou garde sa grandeur , et veille sur la cuvette d'El Menzel et ses Kloue . Pourvu que ça dur !!.

tu m'a fait penser également à la première station d'essence manuelle de Machrir qui était au centre D'El Menzel , juste en face de l'ex-ancien Bureau du collabo "al Caid Alâarbi " et qui plus tard devenu une classe de C.P. L'instituteur etait connu de tous les yazghi sans exception ; C'était SI ASSOU ; qui plus tard était devenu ChAOUCH au collège ( qu'il repose en paix ) . Il était estimé par tout le monde et on ne garde que de bons souvenirs .

Quant au collabo ; le caid lâarbi ; tu trouveras des témoignages au prés des anciens qui ont vecu sa tyranie , et qui ont subi humiliations et violences de sa part . Mais n'empêche ; je lance un appel comme toi pour ceux qui ont des anecdotes à racompter pour qu'ils ne les gardent pas pour eux ; et qu'ils l'expriment sur notre forum . " Il est possible de trouver dans une riviére ; ce qu'on ne trouvera pas dans une mer "!. Qui sait !!. L'idée d'un bouquin sur cette époque est une trés bonne idée , et je souhaite que tu arriveras à écrire un bout d'histoire de Beni Yazgha , car les livres traçant l'origine de notre tribu nous font défaut , et je ne sais toujours pas , si Beni Yazgha ; qui au depart était à Bab ftouh ;- à l'entrée de Fes - était une tribu Arabe ou Berbére Arabisée . Je ne cherche absolument pas de polimiquer ou d'ennuyer quiconque ; car j'ai toujours posé la question en disant : pourquoi les yazghi parlent arabe , alors que nous sommes entourés de tribus berbéres ???. Il est tout à fait normal de connaitre nos origines , et de savoir d'où nous venons . C'est la seule envie qui m'a incité de tenir de telle propos . Je serais fier dans les deux cas . J'ai lu plusieurs écrits à ce sujet ; mais je reste sur ma faim !!!. Donc bon vent mon cher patrick et j'espère et je compte , sur ce forum pour qu'il t'apportera l'aide nécéssaire pour faire aboutir ton projet . Amicalement
m
29 décembre 2008 15:39
Bonjour les ami(e)s.

En relisant la minute d'adhésion de notre ami Froissard au Forum, je découvre des erreurs au sujet desquelles je m'excuse auprès de vous. Votre indulgence serait certainement grande en apprenant que lors de la cérémonie d'hier j'ai bu beaucoup du fameux thé magique; ce qui m'a fait confondre le conditionnel présent et le futur, et aussi des verbes comme "serrer" et "servir". J'en ai encore la...tête de bois. Si Mr Grau était présent, j'y aurais reçu des bosses de brosses.

Bonne journée.
F
29 décembre 2008 16:14
Bonjour tout le monde

En réponse à ton rectificatif relatif à l’expression « hjar lmounka3 », j’ai peur que tu ne te trompes mon cher Toumi. Cette expression est souvent associée à une autre « hargal oumargal », ce qui connote la résistance, la patience et l’endurance. Aussi le sens de la première ne peut être indépendant de celui de la deuxième. Quoi qu’il en soit, il est peut être jute de dire que l’expression est polysémique comme beaucoup d’autres. C’est la nature du langage dialectal, oral qui, parce qu’il n’est pas écrit, devient, par la nature des choses, quand il sort du cadre spatio-temporel où il est pratiqué, mois précis et plus fluide.
Ceci dit, en attendant la sortie de notre ami Mghili de la très sympathique cérémonie qu’il a organisée en l’honneur de notre « ancien et nouvel ami froissard », laisse moi te poser une question.
Toi qui ne voulais pas divulguer ton douar d’origine, (je pensais que c’était parce que tu ne voulais pas limiter ta dimension à un simple individu, tu désirais garder ton statut de personnage à la balzacienne, plus riche et plus fécond - et j’avais, au début, apprécié ton choix), maintenant tu t’es fait prendre dans ton piège. D’abord en qualifiant les badauds d’ouled abdelaziz de « hjar lmounka3 ». (C’est la même remarque que faisait ma mère. Mais elle les comparait à des twachar de feu (brazéros). Et elle préférait emprunter les sentiers sinueux de bou3raïs. Et chaque fois qu’elle devait passer devant eux, elle disait « 3inakom fagdam oufakom ittahdam). Ensuite en donnant à monsieur Frossard toutes les précisons sur ta scolarité, sur les personnes qui étaient en classe avec toi ; la belle naima par exemple, tu viens de donner à Mghili une précieuse information pour nous identifier et tirer sur nous à bout portant. Mais ne t’en fais pas, je serais toujours là pour te protéger. Nous les kalâoui, nous avons toujours été les remparts de béni yazgha

Sur ce, je vous laisse et à la prochaine
A
29 décembre 2008 18:53
Mais non, cher Fandlaoui, mon frère Toumi a su rester suffisamment discret pour que ton propre anonymat soit totalement préservé, et pour que Mghili reste dans l'incertitude.
Et toi, cher Toumi, ne t'inquiète pas, je ne dirai jamais de mal de quelqu'un qui porte le même nom que certains cousins de mon beau-père.
Votre jeu, quoi qu'il en soit, est bien amusant, et j'y participe avec plaisir, à condition bien sûr que vous me considériez tous comme un Menzli à part entière.
A ce propos, pour ce soir je quitte le "temps perdu des mille et une nuits" pour vous confier cette anecdote:

Un jour de souk, dans les années 80, j'ai pris ma caméra toute neuve et j'ai voulu filmer quelques scènes de notre grand événement du mercredi et du dimanche. J'étais à peine passé devant le bureau du contrôleur, à l'entrée, qu'une main s'est posée sur mon épaule. Je me suis retourné, et me suis trouvé face à face avec le Khalifa de l'époque, que je connaissais depuis 20 ans. Il m'a dit:
"Msieur Patryck, vous ne pouvez pas filmer, c'est interdit".
J'ai protesté, et lui ai dit que j'avais vu, le souk précédent, des touristes qui filmaient.
"Oui, Msieur Patryck, mais vous, vous n'êtes pas un touriste. Seuls les étrangers peuvent filmer le souk".
"Mais je suis un étranger, mon cher X..."
"Non, Msieur Patryck, n'ta dianna, n'ta machi barani, donc vous ne filmerez pas".
J'étais en colère, mais en même temps je venais d'entendre les plus belles des paroles: j'étais donc considéré comme un Beni Yazgha, à tel point que, comme tout Beni Yazgha, j'étais soumis aux règles arbitraires du régime de Hassan II !!!
Elle n'est pas belle, mon histoire? Je vous jure qu'elle est authentique!
Je vous envoie mon amical bonsoir de La Réunion (ici il est 22h, et en France 19h).
Patryck
A
30 décembre 2008 03:27
Je me rends compte ce matin, en relisant tout cela, que j'ai confondu vos pseudos. Je me suis un peu perdu entre Toumi10 et Mghili...
Il faudra que je rectifie le message d'hier soir. Encore l'effet du maajoun virtuel?
Patryck
F
30 décembre 2008 08:58
Certaines fautes de frappe ont glissé dans mon texte précédent , je m'en excuse.


les précisions au lieu de : les précisons
moins au lieu de : mois
fluides au lieude : fluide
A
30 décembre 2008 11:05
Bonne année 1430 à tous et à toutes (à la Réunion le 1er Moharram se fête aujourd'hui).
Patryck
z
30 décembre 2008 19:30
un grand salam ahlekoum à toutes et à tous qui font vivre ce forum et bienvenue à monsieur froissard, je m'adresse à Mr froissard car vous avez cité un nom qui m'est familié (Mechrir) qui est le nom de famille du mari de ma tante (un ancien militaire retraité aujourd'hui de son prénom Ahmed qui vit en france à ce jour).Je m'adresse à Mghili excuse moi de mon absence car j'étais en plein déménagement et je n'avais plus internet maintenant donc je vous à tous une bonne fête de l'aîd avec du retatd mais comme on dit mieux vaut tard que jamais.Au fait mghili tu n'as pas encore trouvé le nom de la personne qui transporte les gens de mghila à El menzel et pour ce qui est de l'adresse de mon oncle je m'en occupe c'est promis.je vis dis à bientôt sur le forum.
m
30 décembre 2008 20:53
Salut Zak.

C'est un plaisir de te retrouver après une longue absence.

Pour ta question au sujet de laquelle j'ai déjà été sermonné par notre ami Toumi, si tu reviens un peu en arrière, tu trouveras la réponse.

Salut à toute la famille.
m
31 décembre 2008 22:58
Salut les ami(e)s

L'année 2008, se termine dans quelques heures. Moi, personnellement, je la congédie, comme je l'ai fait avec ses soeurs passées sans regret, pour le mal qu'elle m'a fait. Elle m'a pris une bonne partie de ce qui m'est très cher, ma vie. Trois cents soixante cinq jours, minute par minute, se sont dissipés de mon existence sans que je le veuille. Et qui les a pris? L'année 2008. Tout cela, parce qu'elle ne peut pas s'en aller sans me prendre quelque chose. Lui ayant tout refusé, vu que tout le monde m'a toujours conseillé de me méfier du "temps", elle m'a trompé, faisant miroiter devant moi des leurres, pour me dérober ma vie, l'ogresse.

Elle ne m'a pas pris que ma vie. Elle m'a soustrait mon argent aussi. Avant elle, j'avais quatre sous dans ma bourse. Et, avec la cherté de la subsistance, le coût de la survie et les frais des leurres qu'elle m'a présentés elle même, il ne m'en reste plus que deux, malgré l'apport consistant que j'ai réalisé en la suivant jour par jour, l'ingrate.

Je la déteste beaucoup pour le traumatisme qu'elle a laissées en moi. Avant elle et ses soeurs précédentes, j'étais bien dans ma peau. Je mangeais bien. Je dormais bien. Je faisais tout, très bien. Je n'avais pas d'examens, pas de soucis, pas de responsabilité, pas de charges, pas de compts à rendre...Et après, tout cela s'entasse pêle-mêle dans ma tête. Et puis, mon aspect exterieur était meilleur avant. Je n'avais pas besoin de deux heures de sport par jour pour garder la ligne, et résorber un ventre qui prend chaque jour autant de volume que ce que je consomme, à tel point que je me trouve obligé de supprimer le dîner. L'effet de 2008 et ses soeurs a toutefois été bénéfique, dois-je reconnaitre, pour les cheveux qui, semble-t-il, sont plus prisés blancs que noirs!.

2009 naîtra dans quelque temps. Nous l'accueillons avec joie espérant qu'elle sera meilleure que sa soeur agonisante, et qu'elle nous compensera ce que nous avons perdu avec ses semblables passées. Moi, je la préviens dès maintenant; si elle ressemblera à son ainée, elle aura le même traitement de ma part.

Bonne année quand même.
m
1 janvier 2009 10:42
Bonjour les ami(e)s.

Il me semble que vous avez tous bien réveillonné hier, car personne n'arrive à ouvrir les paupières ce matin. Allez-y voir dans le frigidaire, il y a du LBEN. Ca vous soulagera un peu.

Bonne journée.
t
1 janvier 2009 18:45
Bonjour à Tous




Je vous souhaite une bonne et heureuse année




Je reviendrai plus tard
F
2 janvier 2009 00:33
Bonjour tout le monde

Comme promis, je vais vous conter aujourd’hui l’histoire de la maudite planchette « louha ».
C’était vers le mois d’avril. Il commençait à faire chaud chez nous. Oui, avril, là où tu vois les fèves penche- toi. En arabe on disait « ibrine finma chaft lfoul mil ». C’était aussi un moment crucial de l’année : les silos des pauvres étaient presque à sec. « 3ounk l3am ». Notre fkih, que dieu ait son âme, devait s’absenter pour une quinzaine de jours. Il devait aller au pèlerinage. Son pèlerinage à lui était Moulay abdessalam au nord. « hajj lmaskin » le pèlerinage des pauvres. Alors il nous a confié à un ancien élève. (Un taleb). Nous étions une dizaine d’élèves.

Le fkih nous maintenait, mon frère et moi, au même niveau. Cela lui facilitait la tâche de la dictée et nous incitait au travail. Pour moi, c’était une pénible besogne, du fait que j’allais à la fois au mssid et à l’école. Cela n’était pas le cas pour mon frère. J’arrivais difficilement à apprendre mon quart du verset coranique, souvent je trichais. Le fkih par intérim décida un jour que celui d’entre nous qui apprendrait son tman, passerait au suivant, prétextant que nous, mon frère et moi, nous n’étions pas nés « les têtes attachée » et que chacun se débrouillerait comme il le voudrait.

Ce fut une décision de lourdes conséquences sur moi. Mon père avait approuvé la décision du remplaçant du fkih. A la maison j’étais la risée de tout le monde. Que faire ? Je devais réagir. Alors, un beau matin, je profitais de l’inattention de mon frère. Je m’empare de sa planchette et je la jette dans le puit de la mosquée, espérant le retarder un peu. C’était un puit abandonné, d’une profondeur de quelques vingt mètres et dont on racontait d’étonnantes et horribles histoires. On disait par exemple qu’il était habité par une vipère à sept têtes, par des jnouns et même par sidna « 3azrail ». Souvent on avait la chaire de poule quand on passait à proximité. Quand je suis revenu de l’école, au mssid on ne parlait que de la planchette de mon frère. Qui aurait osé voler une planchette d’un lieu sacré ? Chacun émettait ses suppositions. Moi aussi j’en avais les miennes. Le fklh avait jugé bon de procéder, dans son enquête, à nous faire passer par la bastonnade «la falaka » à tour de rôle. Quand mon tour arriva, j’avais senti que mon bourreau savait quelque chose et qu’il m’était inutile de continuer à cacher la vérité et je passai aux aveux, au grand soulagement de ceux qui n’avaient pas encore goûté aux coups de la verge du cognassier. Vite on alla chercher des cordes « toual. ». On me plaça dans un couffin attaché à la corde et hop au gouffre !!! Tu ne pourras jamais imaginer mon cher Toumi les souffrances que j’ai souffert. J’ai vécu en noir et blanc puis en couleurs toutes les histoires qu’on racontait sur le puit. : Sidna 3azrail avec son gourdin de fer, les diables avec leurs longues oreilles et surtout lhaicha « la vipère aux sept têtes. Il m’a même semblé, à un moment donné, que j’étais mordu et mort à jamais. Au fond du puit, j’entendais des hurlements qui me parvenaient d’en haut. Je plongeai ma main (je n’avais plus de main, tellement je tremblais de tout mon corps), dans de la boue et rencontrai par hasard la maudite planchette. Je lançais un strident « tirez je l’ai trouvée !!!!! ». Au dessus de moi éclatèrent des rires de joie et moquerie. On me remonta à l’entrée du puit. Certains proposèrent de me faire redescendre au fond encore une fois, d’autres de me laisser accroché dans mon couffin. Mais le fkih remplaçant jugea bon de me faire passer par la falaka. La falaka n’était rien en comparaison avec ce que je venais de vivre.
Quand maintenant je repasse à côté de ce puit, ce qui me reste encore des cheveux, s’hérisse et j’ai la trouille comme vous dites en France.

Sur ce, je vous laisse et à la prochaine
Emission spécial MRE
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