Trois ans après le début des contestations sociales dans la région du Rif et deux ans après les premières arrestations dans les rangs des militants du Hirak parmi ceux ayant comparu au tribunal de Casablanca, des détenus retrouvent la liberté cette semaine. Cependant, les familles de ceux qui ne le sont pas encore restent dans l’expectative.
Après avoir suspendu sa grève de la faim, Nasser Zefzafi effectue une nouvelle sortie médiatique. Le leader du Hirak met au défi la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme, Amina Bouayach, de révéler l’intégralité d’un rapport commandé en 2017 par son prédécesseur à deux médecins légistes sur la supposée torture subie par des détenus rifains.
A quelques semaines de l’adoption par le Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution sur le Sahara occidental, le Département d’Etat a rendu son rapport sur les droits de l’Homme en 2018. Les observations sur la province sont exprimées sur un ton modéré, loin de la virulence de 2013.