Le Réseau des Parlementaires contre la peine de mort au Maroc (RPCPM) demande aux autorités marocaines de soutenir l’initiative de l’ONU visant à poser un moratoire sur les exécutions, qui sera soumis à nouveau au vote en décembre prochain. Le RPCMP exhorte les divers groupes parlementaires dans les deux Chambres à œuvrer pour l'abolition de la peine de mort au Maroc.
Tendues, les relations entre le PJD et la majorité des associations amazighes. Les désaccords sont multiples au point que des militants amazighs appellent à la dissolution du parti de la Lampe.
L’accès à l’information relèvera du parcours du combattant. La deuxième copie du projet de loi du gouvernement Benkirane compte élargir la zone des interdits. Détails.
Pour les imams et les prédicateurs, la politique est déclaré non grata. Le ministre de tutelle explique cette interdiction par le statut un peu spécial des religieux par rapport au reste des Marocains. Selon ses dires, ils sont placés sous la bienveillance du commandeur des croyants, le garant de leurs droits.
Comme à chaque Ramadan, certaines associations de défense des libertés individuelles ont appelé les autorités au respect du droit des non-jeûneurs de manger publiquement. Un appel suivi de la diffusion d’une rumeur sur la formation d’une unité de policiers destinée, exclusivement, à poursuivre les personnes qui n’observent pas le jeûne.
Les femmes marocaines récidivent. Après la marche du 13 avril à Rabat, elles s’apprêtent à organiser une nouvelle, mardi prochain. C’est la riposte de la gente féminine aux propos de Benkirane appelant les travailleuses à quitter salaires et emplois pour rester chez-elles et "illuminer" leurs maisons.
L’opérationnalisation de l’officialisation de la langue amazighe accuse du retard. Le gouvernement Benkirane ne semble guère pressé pour l’adoption de la loi organique afférante. Pour sortir de cette impasse, la plus ancienne association amazighe au Maroc propose que le Palais, par le biais d’une commission royale, s’occupe de ce dossier.
Le PJD s’oppose foncièrement aux appels de certaines ONG locales en faveur de la liberté sexuelle des Marocains. Le parti islamiste l’a fait savoir en saisissant le ministre des Affaires islamiques sur les dangers de ces messages sur les fondements religieux des Marocains.
L’UE vient de publier son rapport annuel sur la mise en œuvre de sa Politique de voisinage (PEV). Pour le cas du Maroc, l’Organisation pointe du doigt la lenteur avec laquelle les réformes démocratiques sont mises en œuvres. Seuls cinq lois organiques sur 19 programmées en 2011 ont été adoptées, la justice étant l'un des domaines les plus lésés. Détails.