Les actes de racisme se multiplient à Tanger. Il y a deux semaines à Boukhalef, des Subsahariens -dont une majorité de femmes et d'enfants- étaient victimes d'agressions commises par des jeunes. Cette fois, la tension a monté d'un cran. Aux premières heures de ce matin, un Marocain a égorgé un Sénégalais à l'arme blanche. En l'espace de neuf mois, c'est le deuxième décès de Subsahariens dans la
Les "brigades de la vertu" marquent leur présence à Tanger en fouettant un jeune, apparemment en état d'ébriété. Un incident grave qui est à l'origine d'un déplacement d'une équipe de la BNPJ pour y mener une enquête. Les faits se sont produits à Béni Makada, un haut lieu du salafisme d'où sont partis plusieurs combattants des groupes radicaux en Syrie et en Irak.
Les rangs des anciens combattants marocains en Syrie, détenus à Salé, se renforcent par l’arrivée d’Ahmed Chaâra. Une figure, très médiatisée du jihad dans ce pays qui refait surface même si son arrestation remonte au mois de mai dernier.
Les tensions entre locaux et Subsahariens sont de plus en plus fréquentes dans les grandes villes du nord et nord-est du royaume. Après Nador en juillet, Tanger replonge dans la violence. Des assaillants marocains ont agressé des migrants subsahariens ainsi qu'une militante associative espagnole.
Marrakech accueillera du 27 au 30 novembre prochain la deuxième édition du Forum mondial des droits humains. A trois mois de la tenue d’un événement international, les arrestations dans les rangs du mouvement 20 Février se poursuivent. La toute dernière remonte à la soirée de mardi et a eu lieu à Tanger. Détails.
Et de deux. Après la sentence contre Oussama Hassni, condamné le 26 juillet, à trois ans de prisons et 100 mille dirhams d’amende pour «allégations mensongères de torture», c’est au tour de Wafaâ Charaf de subir les foudres de la justice. Une cour de Tanger vient de prononcer contre elle un an d’emprisonnement et une amende de 50 mille dirhams pour les mêmes chefs d’inculpation.