Le meurtre du Sénégalais Charles Ndour divise le bureau central de l’AMDH et sa section à Tanger. Si le premier dénonce la succession d’actes racistes contre les Subsahariens, la deuxième, pour des considérations locales, salue la «position positive» des résidents de la banlieue de Boukhalef à l’égard des migrants.
Le meurtre de Charles Ndour par un Marocain au quartier Boukhalef de Tanger reste encore frais dans les mémoires. Les autorités marocaines ont lancé une enquête qui a conduit à l’arrestation de 3 personnes. Côté sénégalais, l’indignation est encore palpable, mais le président de l’Association des ressortissants sénégalais au Maroc (ARSEREM), Abdoulaye Diop, appelle au calme. A rebours avec
Les 6 Subsahariens qui refusent encore d’être renvoyés dans leur pays ont annoncé qu’ils entamaient une grève de la faim. En situation irrégulière, ils ont été arrêtés et condamnés à du sursis suite aux manifestations qui ont agité Tanger après le meurtre du Sénégalais Charles Ndour.
Trois salafistes de Tanger seraient interrogés par des éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire. Jusqu’à présent, le ministère de l’Intérieur n’a pas encore communiqué la nouvelle.
Peu d’informations fuitent sur l’enquête au sujet des deux Marocains arrêtés suite à l'assassinat d'un Sénégalais et les blessures graves causées à un ressortissant camerounais, toujours alité à l’hôpital Mohammed V de Tanger. Par contre, une première sanction a été décidée par la DGSN qui vient de muter le chef des RG à Tanger.
Les Subsahariens de Boukhalef ne décolèrent pas. Cet après-midi, ils sont entrés dans une nouvelle confrontation directe avec les forces de l'ordre. Du côté de la police, l'enquête suit son cours. Officieusement, deux jeunes marocains sont poursuivis pour le meurtre du jeune sénégalais et les graves blessures causées à un ressortissant camerounais.
Les actes de racisme se multiplient à Tanger. Il y a deux semaines à Boukhalef, des Subsahariens -dont une majorité de femmes et d'enfants- étaient victimes d'agressions commises par des jeunes. Cette fois, la tension a monté d'un cran. Aux premières heures de ce matin, un Marocain a égorgé un Sénégalais à l'arme blanche. En l'espace de neuf mois, c'est le deuxième décès de Subsahariens dans la
Les "brigades de la vertu" marquent leur présence à Tanger en fouettant un jeune, apparemment en état d'ébriété. Un incident grave qui est à l'origine d'un déplacement d'une équipe de la BNPJ pour y mener une enquête. Les faits se sont produits à Béni Makada, un haut lieu du salafisme d'où sont partis plusieurs combattants des groupes radicaux en Syrie et en Irak.