La notation aurait pu être revue à la hausse si le retard de la formation du gouvernement et les tensions régionales liées au Sahara occidental n’impactait pas le Maroc, selon Moody's Investors Service.
Le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier son rapport de la deuxième revue du programme de ligne de précaution et de liquidité, de 6 milliards de dollars, accordée au Maroc. Sans surprise, l’organisation se félicite de la mesure d’indexation sur les prix des carburants, mais estime le rythme des réformes trop lent et la prévision de déficit budgétaire «peu réaliste».
Le chef du gouvernement ne tarit pas de déclarations-attaques contre la presse et ciblant, surtout, l’entourage royal. La fête du travail a donné à Benkirane une occasion d’en remettre une couche. Croissance économique et déficit de la Caisse de compensation, deux sujets savamment oubliés par le secrétaire général du PJD.
L’Exécutif tente une nouvelle fois de limiter le déficit budgétaire par la privatisation d’entreprises publiques. Dans sa tentative d’endiguer les tensions sociales, le gouvernement a récemment pris plusieurs mesures. Parmi elles, l’injection de 15 milliards de dirhams supplémentaires au 17 prévus pour soutenir la Caisse de Compensation ainsi que l’intégration de diplômés chômeurs dans la fonction