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Grand Angle

Maroc : Des privatisations pour alléger le déficit public ?

L’Exécutif tente une nouvelle fois de limiter le déficit budgétaire par la privatisation d’entreprises publiques. Dans sa tentative d’endiguer les tensions sociales, le gouvernement a récemment pris plusieurs mesures. Parmi elles, l’injection de 15 milliards de dirhams supplémentaires au 17 prévus pour soutenir la Caisse de Compensation ainsi que l’intégration de diplômés chômeurs dans la fonction publique. Autant de mesures qui sont venues grever les finances publiques. 

Publié
Sallehedine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances
Temps de lecture: 2'

Les privatisations sont-elles la clef de voute pour calmer (ne serait-ce que temporairement) la grogne sociale ? L’Etat a récemment beaucoup dépensé pour faire face aux mouvements sociaux. Il est temps selon le gouvernement de faire rentrer l’argent dans les caisses par des privatisations. Si le déficit budgétaire a atteint 4,5% du PIB (Produit intérieur brut), au lieu des 4% initialement prévus en 2010, c’est parce qu’il n y avait eu «aucune privatisation» explique à Reuters Sallaheddine Mezouar, ministre de l’économie et des finances. Pour 2011, l’Etat table sérieusement sur les privatisations pour alléger le déficit budgétaire, calculé à 3,5%.

Huit entreprises figurent encore sur la liste des sociétés à céder. Certaines d’entre elles sont détenues à 100% par l’Etat : Biopharma (Société de Productions Biologiques et Pharmaceutiques Vétérinaires), Sonacos (Société Nationale de Commercialisation de Semences), Sococharbo (Société Commerciale de Charbon et Bois), SSM (Société de sel de Mohammedia) et Marsa Maroc (Société d’Exploitation des Ports). Pour les trois restantes, l’Etat y est représenté partiellement : 62% de la BTNA (Briqueterie Tuilerie Nord-Africaine), 44,67% du CIH (Crédit Immobilier et Hôtelier) et 30% de Maroc Telecom.

A court terme, la cession totale ou partielle de ces entreprises permettra certes de renflouer les caisses de l’Etat. Cependant, ces privatisations constituent-elles une solution durable ? Une question d'autant plus pressante que  certaines de ces sociétés sont de véritables fleurons de l’économie marocaine. L’année dernière, par exemple, le gouvernement avait fait marche arrière sur la cession de 8% de Maroc Telecom. Au départ, l’opération devait rapporter quelque 4 milliards mais l’augmentation espérée de la valeur de l’opérateur en 2011 devrait rapporter 11 milliards. Par conséquent, il valait mieux conserver ces parts.

Cependant, l’Etat semble d’autant plus contraint de céder ses entreprises que l’augmentation du prix du baril de pétrole commence déjà à fausser ses calculs. Le baril se négocie au-delà des 100 dollars, alors que le gouvernement tablait sur un prix ne dépassant pas les 75 dollars. Une hausse des prix d’autres matières premières comme le blé ne viendra que compliquer la donne.

Sallaheddine Mezouar dit également compter sur l’augmentation des recettes touristiques pour limiter la casse. Elles ont grimpé de «6% les deux dernières années» et devraient encore augmenté entre «6 et 7%» en 2011. Combinées à la baisse du train de vie de l’Etat, elles devraient alléger le déficit de l’Etat.

ya des caisses exterieures et interieures..
Auteur : hamd02
Date : le 08 mars 2011 à 00h39
demandez à Kadaffi un petit coup de main, pour gegler la balance.c'est l'un parmis les pauvres riches des arabes...

agrou
Auteur : chachaben
Date : le 05 mars 2011 à 05h38
ton texte résume grandement la situation actuelle, merci
comment
Auteur : mmifdal
Date : le 05 mars 2011 à 05h04
(d'apres l'article ci dessus)comment peut on vouloir vendre les parts de l'etat dans maroc telecom a 4 M quand ces parts rapportent 11 M. peut etre je n'ai pas compris l'article, ou suis je bete?. je ne veux pas etre sarcastique, mes amis expliquez moi
proposition!
Auteur : Si-mo!!
Date : le 04 mars 2011 à 09h51
Je propose au gouvernement une opération "mains propres" comme alternative a la privatisation don le peuple payera les consequences encore une fois avec des licenciements des employers publics……..
une opération judiciaire contre la corruption du monde politique ( entourage du roi, ministres, gouverneurs, mairs, deputes, …..) surement sera plus rentable……!donc plus efficace pour limiter le deficit public.
Monsieur le ministre : Nous ne sommmes des idiots
Auteur : Rif_ino
Date : le 02 mars 2011 à 18h18
Des privatisations pour alléger le déficit public ?

Monsieur le ministre : Fathalah OULAALOU ,l'ancien ministre des finances était parti avec un budget équilibré, une balance excédentaire et une dette publique ramenée de plus de 22 milliards de dollars à moins de 15 milliards de dollars.

Monsieur le ministre : Quand est-ce que vous allez arrêter de vous foutre des marocains ?

Monsieur le ministre : Il faut commencer par alléger vos salaires, les salaires des hauts fonctionnaires et autres dirigeants des établissements publiques qui dilapident l'argent public.

Monsieur le ministre : Commencer par maximiser les rentrées fiscales et faites en sorte que vos collègues, les grandes entreprises, les fonctionnaires chefs d'entreprise, les généraux, les wali, les gouverneurs qui sont en même temps hommes d'affaires paient leurs impôts, OUI paient leurs impôts.

Il faut INTERDIRE aux politiques, hauts fonctionnaires,caides, wali, militaires gradés de faire des affaires car cela engendre corruption , passe-droit, ZID OU ZID .
On ne peut pas être homme d'affaire et responsable politique , en même temps car c'est un NON sens économiquement ( on ne peut pas être arbitre et joueur)
C'est ce mélange de genre qui en gendre la corruption qui est le SIDA du Maroc

Monsieur le ministre : démissionner, SVP, car des marocains économistes, financiers et compétents existent au Maroc et à l'étranger et ils sont capables de biens gérer les fines du Maroc

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