La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 10,4 milliards de dirhams (MMDH) au titre des six premiers mois de 2017, contre 23,4 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l'Économie et des finances.
Cette évolution est attribuable à une hausse de 4,8% à 113,1 MMDH des recettes ordinaires à fin juin 2017 et à une augmentation de 1,6% à 159,3 MMDH des dépenses émises au titre du budget général, explique la TGR qui vient de publier son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BSFP) de juin 2017.
En effet, l'accroissement des recettes ordinaires est dû à la hausse des impôts directs de 12,8%, des impôts indirects de 6,2%, des droits d'enregistrement et de timbre de 4,3%, conjuguée à la baisse des droits de douane de 10,3% et des recettes non fiscales de 25,9%, précise le bulletin.
Quant aux dépenses émises au titre du budget général, leur augmentation s'explique par la hausse de 1,8% des dépenses de fonctionnement, de 5,2% des charges de la dette budgétisée, ainsi que par la baisse de 3,7% des dépenses d'investissement, relève la TGR.
La progression des charges de la dette budgétisée, poursuit la même source, est imputable essentiellement à la hausse de 14,4% des remboursements du principal (24,3 MMDH contre 21,3 MMDH) et à la baisse de 6,4% des intérêts de la dette (15,7 MMDH contre 16,8 MMDH).