Après Emmanuel Macron, Al Jazeera a donné la parole à Abdelilah Benkirane, qui attendait plus du président français.
Après son discours du 22 octobre et ses messages en français et en arabe du 25 octobre, au sujet des caricatures du Prophète Mohammed, le président français a voulu parler aux musulmans (notamment arabophones) via Al Jazeera.
Abdelilah Benkirane s’est invité dans l’affaire de la republication des caricatures du prophète. Dans un message vidéo, il s’est inscrit en faux contre les voix, comme celle de l’ancien Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, ayant apporté une caution aux attentats visant la France.
Du Maroc au Pakistan, les voix officielles se multiplient pour fustiger la republication des caricatures du prophète appuyée par le président français.
Le Maroc a réagi à la détermination du président français de continuer à publier les caricatures controversées du prophète. Une position exprimée alors que le mouvement de boycott des produits français dans les pays musulmans prend de l’ampleur et crispe à Paris.
De quoi le «séparatisme» de certains musulmans de France est-il le nom ? Emmanuel Macron vient de désigner un nouvel ennemi intérieur aux contours encore flous. Pour tenter d'y voir plus clair et mettre en perspective l'irruption du «problème musulman» venu occulter celui de la pandémie du nouveau coronavirus, nous avons fait appel à l'analyse du professeur associé en sociologie à Sciences Po - Rabat, Mehdi
La vague des réactions au discours du président français du 2 octobre, consacré au «séparatisme islamiste», ne semble guère atteindre les côtes marocaines.
Député de la 9è circonscription des Français à l'étranger et ancien membre du parti présidentiel La République en marche (LREM), M'jid Elguerrab revient sur le discours d'Emmanuel Macron sur le séparatisme islamiste en France. INTERVIEW.