Les relations entre la France et le Maroc intéressent les médias parisiens. Dernier épisode, le dossier réservé aux liens tendus entre Rabat et Paris par l’hebdomadaire «Marianne».
La France du président Emmanuel Macron est-elle en train de perdre le Maroc et l’Algérie ? Une fois n’est pas coutume, les deux pays jouent la même partition. Ils accusent des parties au sein de l’Etat français d’envenimer leurs relations avec Paris.
Au Maroc, les accusations visant la France comme étant l’instigatrice de la résolution du Parlement européen du 19 janvier, se renforcent par les déclarations de Lahcen Haddad, président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne.
Les responsables marocains ne se privent plus d’inviter publiquement la France à reconnaitre la marocanité du Sahara. Après l’appel du 16 décembre à Rabat du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, c’est autour du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, de prendre le relais.
La France tient à rassurer l’Algérie sur la nouvelle page qui se dessine dans ses relations avec le Maroc. Après la visite de Catherine Colonna à Rabat, Paris envoie Gérald Darmanin à Alger. De son côté, le président Emmanuel Macron a téléphoné, samedi, à son homologue algérien.
Pour la première fois, le gouvernement marocain a mis sous le boisseau la réserve avec laquelle il aborde la réduction par les autorités françaises de l’octroi de visas aux Marocains. Le ministre délégué Mustapha Baitas donne la version de Rabat sur ce sujet.