Avant d’être arrêté au Maroc pour des liens présumés avec la cellule terroriste soupçonnée d’avoir assassiné les deux touristes scandinaves, le ressortissant hispano-suisse avait un passé troublé. Selon la version relayée de sa mère et de ses amis, il aurait consommé de la drogue, brûlé des voitures et souffrait de problèmes psychiatriques.
Le directeur du BCIJ, Abdelhak Khiame, ne comprend pas pourquoi les autorités françaises n’ont pas alerté le Maroc sur le comportement extrémiste du terroriste franco-marocain.
Le directeur du Bureau central d'investigation judiciaire a accordé une interview à Associated Press (AP) dans laquelle il confirme le rôle des renseignements marocains dans l'identification des auteurs des attentats de Paris. Le patron du BCIJ revient aussi sur les mesures appliquées face au risque terroriste au Maroc.