Le blocage que connaît la formation du gouvernement entame son troisième mois. Sans une intervention royale, l’impasse est appelée à s'inscrire dans le temps. Aucune autre force politique n’est en mesure de rapprocher les positions tranchées de Benkirane et d'Akhannouch.
A l’approche du 60e jour des consultations lancées par Abdelilah Benkirane après sa nomination par le roi Mohammed VI pour former le prochain gouvernement, les partis politiques tiennent à éclaircir leur position en jetant la responsabilité aux autres. Après les propos d’Aziz Akhannouch, patron du Rassemblement national des indépendants (RNI), Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire a,
Après avoir tiré à boulets rouges sur les Frères musulmans en Egypte, Ahmed Raissouni revient avec de nouvelles déclarations sur la politique interne du Maroc. Dans une interview accordée à un média arabe, le religieux parle de la relation de son parti, le PJD, et le Mouvement unicité et réforme avec les tenants du "Tahakoum" et minimise le blocage que connaissent les consultations pour la formation du gouvernement Benkirane
Les positions antirusses d’Abdelilah Benkirane sont chaleureusement accueillies par les internautes sur Twitter. Néanmoins, ces marques de solidarité émanent de célébrités et d’"anonymes" proches des Frères musulmans et d'Al-Qaïda. Le chef du gouvernement désigné, le PJD et le Mouvement unicité et réforme ont-ils vraiment besoin de ces témoignages de sympathie alors qu’ils œuvrent
Les consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement sont dans l’impasse. Aziz Akhannouch fait durer le suspense. Le président du RNI n’exclut pas un retour dans les rangs de l’opposition.