Depuis mercredi soir, Bouchaib Arroub, le n°2 des FAR, est alité à l’hôpital militaire de Rabat. Sa maladie lance la course à sa succession à la tête de l’inspection générale des FAR. Hosni Benslimane, le chef de la gendarmerie royale, semble le mieux placé. Mais l’affaire Ben Barka pourrait lui barrer la route.
La direction générale de la surveillance du territoire élargit ses prérogatives. Elle ajoute la surveillance des locaux de la DGED et des palais à ses attributions. Une mission qui était du ressort de la gendarmerie royale.
Les sécuritaires du royaume devraient consentir au rituel du passage devant des commissions du parlement, suite à l'insistance des élus. Mais sera-t-elle suivie par un contrôle des activités de ces administrations comme cela est en vigueur dans d’autres pays ?
Depuis les attentats du 11 mars 2004, Madrid s’efforce de préserver sa coopération sécuritaire avec le Maroc à l’abri des aléas politiques. Une collaboration alimentée par des décorations de hauts gradés du royaume chérifien. La dernière en date est celle attribuée à Abdellatif Hammouchi, alors même que ce dernier était en plein coeur d'un bras de fer entre le Maroc et la France.
La parenthèse des civiles à la tête de la fédération du football serait-elle sur le point d’être fermée ? Le passage chaotique de Ali Fassi Fihri (avril 2009-juillet 2013) a suggéré à un général de la gendarmerie de lui succéder. Ce n’est guère une surprise, il perpétue une tradition, bien ancrée, au Maroc. Depuis sa création, la FRMF compte quatre