Déjà prise pour cible en févier dernier, la mosquée «Sunna» de Besançon a été à nouveau victime d’actes islamophobes. Un sigle SS, un tag «Vive la France», une croix celtique et une rune d’Odal, ont été peints sur le mur de l’édifice religieux. Les réactions chez les musulmans fusent.
La jeune femme de 16 ans qui avait subi une agression islamophobe à Trappes, le 12 août dernier, s'est défenestrée hier et a subi une opération ce mardi. Les premiers éléments de l’enquête indiquent qu’elle a sauté par la fenêtre d’un immeuble du 4ème étage dans le quartier où elle réside. Le 23 août déjà, elle avait tenté de se suicider.
Il projetait de tirer à l’arme à feu contre une mosquée à Venissieux. Un militaire français de 23 ans, proche de l’extrême droite radicale, a été arrêté au cours de la semaine, sur la base aérienne de Lyon-Mont Verdun, quelques heures avant qu'il ne passe à l'action. Pour Kamal Kabtane, ce nouvel incident témoigne d’un «climat d’islamophobie» en France.
Après Paris et Lyon, Manuel Valls a mis le cap hier sur Ozoir-la-Ferrière, pour y rompre le jeûne. Lors de son allocution, le ministre de l’Intérieur n’a parlé que d’«actes anti-musulmans», se refusant d’employer le terme «islamophobie». Une sorte de mise en pratique d’une décision évoquée dans une interview la veille. Les associations s’indignent et le CCIF dénonce une
Une première en France : un homme reconnu coupable d’islamophobie a été condamné à la prison ferme. Il s’en était violement pris, en juin dernier, à trois femmes de la même famille, dont une qui portait le voile, avant de prendre la fuite.
Rien ne va plus entre le Conseil français du culte musulman et le Collectif contre l’islamophobie en France. La première institution, représentant officiel des musulmans de France, accuse la seconde de vouloir attiser les tensions au sein de la communauté musulmane française en pleine polémique sur les événements de Trappes.
Suite de la déferlante islamophobe, le CCIF a été saisi par la jeune femme victime d’un contrôle d’identité musclé par la police à Trappes, à la suite duquel son mari a été molesté et mis en garde à vue pour avoir osé s’opposer à la violence et aux provocations des policiers. Voici son récit.