Les premiers virages de l'administration Biden avec les pays arabo-musulmans ont démarré. Si Wahington tient toujours aux accords d'Abraham, des ajustements pourraient éroder certains acquis.
Malgré les pronostics du Polisario et des responsables algériens, la Maison blanche ne semble pas prête à revenir sur les accords entre Israël et certains pays arabes sous le parrainage de l'administration Trump.
Si les harcèlements militaires sporadiques au Sahara ne changeront pas la donne sur le terrain, l'objectif est d'attirer l'attention de l'administration Biden.
L’absence de Brahim Ghali du paysage politique soulève des interrogations. Le secrétaire général du Polisario, visiblement dépassé par les événements, a choisi de se taire en attendant l’investiture de Joe Biden.
Le mandat de Donald Trump a vu un alignement tous azimuts de la politique internationale marocaine sur celle des Etats-Unis. Des concessions qui auront permis in fine de décrocher la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara occidental.
La reprise des relations entre le Maroc et Israël est le fruit d’une longue et discrète négociation entre les deux parties, a révélé Nasser Bourita.
Sous le second mandat du démocrate Barack Obama (2013-2017), les relations entre le Maroc et les Etats-Unis ont connu trois grands moments de crise sur la question du Sahara occidental et les droits de l’Homme. Avec Joe Biden, également démocrate, quelle sont les risques qui planent sur la relation entre Rabat et Washington ?