Il n’y aura pas de crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. Madrid aurait accepté de ne pas transmettre la demande du juge Pablo Ruz à Interpol. En 2007, la France de Sarkozy avait pris la même décision dans le dossier Mehdi Ben Barka.
La crainte d’un changement dans les relations maroco-espagnoles a été évoquée ces derniers jours dans la pesse en raison notamment de la volonté du juge Pablo Ruz de poursuivre de hauts responsables marocains pour un présumé génocide au Sahara. Mais malgré cet épineux dossier, combiné à celui de la récente mort des deux spéléologues au Maroc, les relations entre Rabat et Madrid
Les accusations du juge espagnol Pablo Ruz au sujet d’un présumé «génocide» au Sahara passent mal au Maroc. Le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération a réagi samedi, dénonçant «une nouvelle tentative d’exhumer un dossier ancien, après celle de 2007, qui s’est révélée vaine et truffée d’erreurs factuelles graves». Le Maroc tacle les
Vingt-quatre heures après l’annonce de la volonté d’un juge espagnol de poursuivre onze sécuritaires marocains pour crime au Sahara, Rabat n’a pas encore fait le moindre commentaire. Si l’Espagne peut craindre une répercussion diplomatique, le silence du Maroc pourrait plutôt laisser penser le contraire.
Depuis la réouverture, il y a un an, de ce dossier par la justice espagnole, on n’avait plus entendu parler de l'affaire du présumé génocide sahraoui. Un juge espagnol vient de le remettre au goût du jour, appelant à la poursuite en justice de onze officiels marocains qu’il estime responsables. Détails.
La justice espagnole continue d’instruire des cas de prétendus génocides au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, même si le parlement local en a décidé autrement. Hier, un magistrat a auditionné des polisariens présentés comme des «témoins» de l’affaire du charnier découvert il y a une année. Explications.