En juin 2007, la CIA déclassifiait une série de documents secrets. Cependant, les câbles se rapportant à l’affaire Mehdi Ben Barka n'ont pas été divulgués. Dix ans plus tard, l’agence américaine lève le voile sur certains textes concernant l’opposant marocain. Une opération savamment calculée qui obéit à la raison d’Etat.
En juillet, un juge français a sollicité une commission rogatoire au Maroc pour effectuer des fouilles au centre de détention PF3 près de Rabat à la recherche des restes de Mehdi Ben Barka. Une demande restée lettre morte. En l’absence de comparution des derniers suspects encore en vie, la requête est la seule voie qui se présente au magistrat chargé de ce dossier.
Six semaines avant l’assassinat de Ben Barka, le Maroc avait permis au Mossad de mettre la main sur les documents et les enregistrements d’une réunion de la Ligue arabe, tenue en septembre 1965 à Casablanca. C’est ce que vient de révéler, aujourd’hui, un quotidien israélien.
Israël redoutait les activités de Mehdi Ben Barka dans la préparation de la première conférence de la tricontinentale. Ses agents, au même titre que ceux de la CIA, suivaient ses déplacements en Algérie, en Suisse et en France, son lieu de résidence. L'un d’eux vient de révéler qu’il avait conseillé à Ahmed Dlimi sur la manière de se débarrasser du corps de Ben Barka.
Le marocain Chico Bouchikhi ne veut pas boycotter Israël malgré l’assassinat de son frère par le Mossad. Il compte bel et bien participer à un concert pour la paix même si la mort dans des circonstances dramatiques de son frère le hante encore.
Si Chabat avait porté plainte contre Benkirane pour «diffamation» lorsque ce dernier avait insinué que certains responsables de l’Istiqlal avait fait fuir des capitaux, le chef du gouvernement n’a pas suivi la même voie. Contrairement aux conseils de ses frères, il a décidé d’en rester là. Et pourtant, le secrétaire général de l’Istiqlal l’a accusé d’entretenir des
Le face à face tant attendu entre Chabat et Benkirane, s’est produit au parlement. Al Oula l’a diffusé en direct, très tard dans la soirée d'hier. Le chef de l’Istiqlal a accusé son adversaire du PJD, de relations dangereuses avec l’Etat islamique, le front Annosra et le Mossad israélien.
Politiquement, les relations diplomatiques entre Israël et la majorité des pays arabes sont inexistantes ou dans le meilleure des cas, très froides. En dépit de ce contexte, l’expertise militaire et dans le domaine des renseignements est très sollicitée par les Etats de la Ligue arabe. C’est ce que vient de révéler un rapport de l’armée israélienne. Le Maroc -ce n'est pas une surprise-, en fait partie.
Le fil de l’espionnage israélien sur les pays arabes, y compris le Maroc, abonde en informations. Cette fois, c’est un officier du Mossad qui est l’auteur de «scoops». Il y a un mois c’est l’ex-patron des services secrets militaires qui avait fait des confidences sur les activités d’ANAM dans la région, notamment au Maroc, Tunisie et Egypte.