Depuis 4 mois, des associations soutiennent comme elles peuvent les migrants qui sont arrêtés par la police au nord et relâchés à Casablanca et Rabat pour les empêcher de passer illégalement en Espagne. Hier, la première d’entre elles, submergée par des centaines de demandes, a dû fermer son centre.
Après avoir renforcé sa présence militaire dans les environs de la frontière avec Melilla, le Maroc aurait démarré des travaux de renforcement de la barrière frontalière. Tandis que côté espagnol, ces travaux n’ont pas encore démarré alors que le gouvernement semblait en parler comme une priorité. Rabat ne confirme-t-il pas ainsi son rôle de gendarme de l’Europe ?
Le président de Melilla, Juan José Imbroda, a salué – ce mercredi – l’aide du Maroc pour lutter contre les entrées illégales d’immigrants dans la ville autonome. A lui, s’est joint le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Garcia Margallo, qui estime «énorme» l’effort consenti par le royaume. Mais, que cachent ces sorties médiatiques flatteuses au lendemain de la
Après le Maroc qui s’est engagé à payer le quart du financement total du programme d’aide au retour volontaire des immigrants initié par l’OIM, l’Espagne met la main à la poche. Mais le royaume ibérique semble plus viser les migrants installés dans les zones environnant les frontières du Maroc avec Ceuta et Melilla. Détails.
La pression sur les frontières de Ceuta et Melilla avec le Maroc s’accentue. Le royaume et son voisin espagnol ont décidé de la mise en place prochaine d’une commission mixte chargée de gérer la question liée à la réadmission des migrants dans le cadre de l’accord bilatéral.