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Melilla : Le Maroc renforce la frontière pour lutter contre les vagues de migrants

Après avoir renforcé sa présence militaire dans les environs de la frontière avec Melilla, le Maroc aurait démarré des travaux de renforcement de la barrière frontalière. Tandis que côté espagnol, ces travaux n’ont pas encore démarré alors que le gouvernement semblait en parler comme une priorité. Rabat ne confirme-t-il pas ainsi son rôle de gendarme de l’Europe ?

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«Le Maroc a commencé les travaux de renforcement de la frontière avec Melilla », révèle mardi le quotidien espagnol El Pais. A 50 mètres environ du périmètre de la frontière avec Melilla, l’installation de machines lourdes, des excavateurs notamment, a attiré l’attention des médias.

D’après la même source, les autorités marocaines ont également installé des bornes en fer et des tubes métalliques qui vont soutenir la première clôture. A certains endroits, la barrière aurait déjà pris forme et atteint une hauteur d’environ deux mètres. Le but pour Rabat est de limiter au maximum les entrées irrégulières de migrants à Melilla, lesquelles se sont multipliées ces derniers temps.

Le Maroc confirme son rôle de «gendarme de l’Europe» qu’il a toujours officiellement nié

Comme à l’accoutumée, le Maroc est jusque-là resté silencieux concernant cette initiative, tout comme pour les précédentes. Il a entrepris le renforcement de la clôture, alors qu’il y a à peine trois semaines, il renforçait sa présence militaire près de la montagne de Gourougou où se cachent des centaines de migrants subsahariens en attente d’une occasion pour se lancer à l’assaut de Melilla.

De plus, Rabat s’est déjà engagé de son côté alors que les Espagnols qui ont fait du renforcement de la frontière leur priorité au début du mois de mars, n’ont toujours pas commencé les travaux. Et ce, malgré les entrées massives et répétitives des immigrants. Ainsi, les autorités marocaines qui ont toujours officiellement rejeté le rôle de «gendarme de l’Europe», semblent officieusement le jouer avec soin. D’autant plus qu’à la moindre demande des Espagnols, ils semblent fléchir. En outre, les travaux entrepris au niveau de la frontière avec Melilla nécessitent forcément un budget non négligeable. Pour l’instant, on ne sait pas comment Rabat finance cette initiative. Les Espagnols n’ont encore rien fait justement, faute de moyens financiers. Ils attendent actuellement de l’aide de l’UE.

De son côté, les voisins ibériques font des pieds et des mains pour éviter tout grief avec Rabat. On l’a vu avec les récentes sorties médiatiques flatteuses du président de Melilla, José Imbroda et du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia Margallo. Ils affirmaient que sans l’aide du Maroc, le nombre de migrants entré à Melilla depuis le début de l’année serait beaucoup plus important. En réalité, il voulait étouffer la médiatisation d’accusations délicates à l’encontre du Maroc, contenues dans le rapport de la Garde civile sur la noyade du 6 février à Ceuta. Le document rapportait en effet que les patrouilles, bien qu’ayant localisé des cadavres de migrants dans l’eau, les y auraient laissés pendant plusieurs jours.

Demain, mercredi 26 mars à Tanger, une commission mixte maroco-espagnole sera mise en place pour déterminer le cadre de la réadmission systématique des immigrés dont Madrid a réclamé l’insertion dans l’accord bilatéral. Reste à voir quelles seront les conditions retenues par Rabat.

SEBTA et MELILLA
Auteur : Maroc By Nature
Date : le 26 mars 2014 à 11h28
Cette clôture coté Marocain et réalisée par le Maroc veut tout simplement dire pour moi que Sebta et Melilla ne font officiellement plus parties du Maroc.

A quand le tour du sahara, Rif, Souss etc...

Vive le Maroc de Tanger a Lgouirra...
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