Les entrées irrégulières à Ceuta et Melilla ne cessant de se multiplier, le Maroc vole au secours de l’Espagne en renforçant sa présence militaire pour le contrôle des frontières avec les deux enclaves, à la demande des autorités ibériques. Mais pour l’instant, Rabat ne s’est pas encore prononcé sur la demande de réadmission systématique.
Après les événements récents liés à l’immigration irrégulière, l’Espagne ne cesse de multiplier les requêtes auprès du Maroc. Après avoir demandé l’introduction de la réadmission systématique des migrants dans l’accord bilatérale, Madrid veut que Rabat empêche les migrants d’atteindre la frontière.
En annonçant le durcissement de sa loi sur les étrangers la semaine dernière, l’Espagne entendait profiter de l’accord avec le Maroc pour appliquer la réadmission systématique. Mais là-dessus, le Conseil général des avocats espagnols est ferme, indiquant qu’une telle mesure est juridiquement incorrecte.
La question de l’immigration secoue le gouvernement espagnol en ce moment après les récents incidents à Ceuta et Melilla. Voulant se mettre à l’abri, le ministère de l’Intérieur compte durcir la loi sur les étrangers et profiter du traité signé en 2012 pour renvoyer le maximum d’immigrés irrégulier au Maroc. Mais des voix s’élèvent contre cette mesure, notant des
La mort d’immigrés irréguliers au large des côtes marocaines suscite la polémique en Espagne. L’utilisation de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc par la police espagnole pour repousser les migrants fâche. Surtout que le gouvernement de Ceuta a d’abord nié l’intervention de ses forces de sécurités, avant de reconnaitre qu’il y avait eu des actions non dirigées vers les personnes. Au Maroc,
Le Maroc est passé d’un pays de transit à un pays d’accueil pour les migrants subsahariens selon les résultats préliminaires d’une étude sociologique rendue publique lundi à Rabat. D’après la même étude, conduite par le Centre Jacques Berque pour le développement des sciences humaines et sociales au Maroc et l’ONG italienne Coopération internationale sud-sud (CISS), le choix de rester au
En France, Michèle Tribalat, chercheuse, et Eric Besson, ministre, se rejoignent sur la nécessité de «ne pas fermer les yeux» sur les méfaits économiques de l’immigration. Aux Pays-Bas, un chercheur et un populiste s'allient à ce même sujet. Aux Etats-Unis, deux études démontrant le contraire n'ont pas réussi à clore le débat. Tous calculent..