Dimanche, Mohamed Abbadi, secrétaire général d’Al Adl Wal Ihsane a accordé une interview à Chahed TV pour parler du Rif, du Hirak et du contexte social qui prévaut au Maroc. Pour lui, «l'Etat doit dialoguer et répondre aux revendications basiques des gens ; pas seulement les Rifains, mais l'ensemble du peuple marocain».
Le mouvement de contestation à Al Hoceima a pu enfin se frayer un chemin à la Chambre des représentants. Le gouvernement a présenté sa version des faits.
Le «Mouvement du 18 septembre pour l’indépendance du Rif», parrainé par le trafiquant de drogue Said Chaou, adresse une longue lettre à Antonio Guterres. L’entité demande au secrétaire général des Nations unies d’inscrire le Rif sur la liste de la 4e commission chargée des questions politiques et de la décolonisation.
Depuis une semaine, le secrétaire général du PAM et président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima multiplie les sorties médiatiques pour s’exprimer sur Hirak du Rif qui secoue la région depuis plus de 7 mois. Dimanche, il a affirmé que le retard est imputé au gouvernement d’Abdelilah Benkirane.
Les évènements à Al Hoceima ont entrainé des débats houleux au sein de la société marocaine, avec parfois des appels à la haine et à la violence. Cette crispation est symptomatique d'un mal plus profond que nous tentons d'analyser.