L’USFP demande une intervention du ministère des Affaire islamiques pour éviter que les mosquées ne soient «le siège d’un parti politique ou d’un mouvement prosélytiste». Sans nommément les citer, le parti de la Rose fait une allusion plus que transparente au PJD et au MUR. L’Istiqlal de Hamid Chabat a bien entendu applaudi l’initiative.
Le salafiste Abou Naïm sera finalement entendu par la justice. Une affaire qui n’est pas sans rappeler celle de l’ancien imam Abdellah Nahari, poursuivi pour appel au meurtre d’un journaliste d’Al Ahdath Al Maghribia. Ce dernier avait été acquitté par un tribunal de Oujda. Abou Naïm bénéficiera-t-il du même verdict ?
La lutte ente Benkirane et El Othmani sort peu à peu des coulisses du PJD. Si elle n’est pas encore officiellement déclarée, la déclaration de guerre ne saurait tarder. L’ancien ministre des Affaires étrangères courtise le MUR alors que Benkirane se rebiffe.
Le MUR (Mouvement Unicité et Réforme), gardien du temple, vient d’alerter ses «frères» du PJD au gouvernement de la recrudescence des publicités pour les boissons alcoolisées, notamment dans la presse écrite francophone. Le Mouvement veut que cesse cette visibilité donnée à l'alcool.
Trois semaines après le discours royal du 20 août sur l’enseignement, les jeunes d’Al Adl Wal Ihssane apportent leur contribution au débat. Pour eux, la responsabilité du Makhzen dans l’échec du système éducatif ne souffre la moindre équivoque.
Déjà prise pour cible en févier dernier, la mosquée «Sunna» de Besançon a été à nouveau victime d’actes islamophobes. Un sigle SS, un tag «Vive la France», une croix celtique et une rune d’Odal, ont été peints sur le mur de l’édifice religieux. Les réactions chez les musulmans fusent.
Durant plus de trois heures, les islamistes marocains, à l’exception du PJD, ont organisé, dimanche, une marche de solidarité avec les Frères musulmans.
Le MUR, Al Karama et Al Adl wal Ihssane sont les premiers à dénoncer l’intervention de l’armée contre les Frères musulmans. Le PPS de Nabil Benabdellah exprime une position presque similaire a celle des islamistes. En revanche, du côté du PJD de Benkirane, c’est le silence qui prévaut.
Face aux événements en Egypte, les islamistes marocains ont adopté la même position : condamnation de la destitution de Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans. Une position contraire à celle de la monarchie.
Les imams souffrent de la multiplication et la complexité des lignes rouges. Outre la monarchie, l’islam et le Sahara ; ils viennent de découvrir, à leur corps défendant, que toute critique du festival Mawazine est passible de sanction.