La coalition associative Printemps de la dignité a fustigé la non mise en œuvre effective de dispositions égalitaires, six mois après l’adhésion du Maroc à deux protocoles de l’ONU. L’occasion des 16 jours de lutte contre les violences faites aux femmes a été de mettre en garde sur les inégalités qui s’accentuent.
Fouzia Assouli, présidente d’honneur de la FLDDF, entre autres, plaide en faveur d’une réforme du code pénal et de sa philosophie qu’elle juge encore très conservatrice et discriminatoire à l’égard des femmes.
La réforme de la loi sur l'avortement renvoyée aux calandes grecques ? Les associations montent au créneau fustigeant un manque de volonté politique.
Préparé par le département de Bassima Hakkaoui, aidé par Mustapfa Ramid, le projet de loi sur le harcèlement sexuel ne plait pas à tout le monde. Dans un communiqué diffusé mercredi, un collectif d’associations marocaines, féministes notamment, fustigent le texte, tout en soulignant l’«incohérence» de ses dispositions.