Si les Marocains d’aujourd’hui se rappellent encore de la grande famine de 1940-1947, le Royaume a connu de nombreuses catastrophes naturelles et épidémies. Plusieurs historiens remontent le temps pour évoquer les premières «colères de mère nature» en 1493 où famine et maladies contagieuses faisaient ravages au sein de la population.
Sauterelles, cardons, mauve (khoubiza),… Les Marocains s’étaient tournés vers des aliments non conventionnels en temps de crises et de famine. Selon des historiens, ils ont même consommé de la viande de chat, de chiens et d’humain pour survivre.
Le Maroc était tellement habitué aux invasions de cet insecte ravageur que le «criquet pèlerin grillé» y était devenu un plat à part entière. Histoire.
Dans l’Indice mondial de la famine, publié par Concern Worldwide et l’ONG allemande Welthungerhilfe à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, le Maroc occupe 44e sur 107 pays. Il se place ainsi derrière la Tunisie et devant l’Algérie.
Dans l’indice Indice mondial de la famine publié par Concern Worldwide et l’ONG allemande Welthungerhilfe à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, le Maroc occupe 42e sur 117. Avec la Tunisie, première en Afrique et au Maghreb, le royaume a encore du travail à faire.
Bien qu’il soit en baisse par rapport à 2012, le nombre de personnes sous-alimentées au Maroc a été de 1,4 millions l’année dernière, au moment où la prévalence de l’obésité chez la population adulte marocaine et celle de l’anémie parmi les femmes adultes ont continué d’augmenter.
Seuls les trois pays maghrébins parviennent à maintenir de faibles taux de famine en Afrique. Leurs scores baissent continuellement depuis 1992.