Dans une pétition, les signataires, de diverses tendances politiques, puisent leur argumentaire dans les rapports de la Commission européenne et du secrétaire général de l’ONU.
L’eurodéputée espagnole Clara Aguilera, qui a conduit une délégation de parlementaires européens dans la région de Cadix du 17 au 19 décembre, a reconnu qu’«un long chemin reste à parcourir» devant l’accord de pêche. Elle rapporte toutefois que de nombreux parlementaires européens douteraient de la conformité de cet accord avec les deux arrêts de la CJUE.
Si le vote de l’accord agricole entre l’UE et le Maroc par la Commission du commerce international au Parlement européen a été un succès, l’affaire Patricia Lalonde est venue jouer les trouble-fêtes.
Plus de 90 ONG et instances pro-Polisario actives au Sahara et dans les camps de Tindouf ont réclamé hier du Parlement qu’il vote contre l’accord de pêche. Le même jour à Bruxelles, le COREPER a voté en faveur du texte conclu entre le Maroc et la Commission de l’UE.
Mercredi 21 novembre une confortable majorité au sein de la Commission des Affaires Etrangères s’est prononcée en faveur de l’échange de lettres entre le Maroc et la Commission européenne permettant l’intégration du Sahara. Le Polisario minimise la portée de ce vote.