Plusieurs personnalités marocaines établies en Suède, au Japon ou encore aux Etats-Unis ont été décorées jeudi 30 juillet lors de la célébration de la fête du Trône. Scientifiques, professeurs ou entrepreneurs…, ils ont tous grandement représenté leur pays d’origine dans leur domaine respectif.
Dans son discours du trône, le roi Mohammed VI a annoncé, sur la base d’une étude du ministère de l’Intérieur, que 29 000 douars vivent dans la précarité. Ils se situent dans l’Atlas, le Rif et les zones arides. Pour que cet autre Maroc rattrape son retard, il faut lui consacrer 50 milliards de dirhams.
Aujourd’hui, le Maroc fête le 16ème anniversaire de l’intronisation de Mohammed VI. Une occasion pour le roi de prononcer un discours sur l’état de la nation. Celui de l’année dernière était empreint de franchise, de reconnaissance des graves disparités sociales entre les Marocains et d’interrogations sur l’avenir du pays.
Peut-on critiquer le contenu d'un discours royal ? En privé ou sur les réseaux sociaux, certains n'hésitent pas à le faire, mais nos médias semblent jouer la même sérénade. Face à un roi qui ose l'autocritique, nos journalistes et politiques sont comme figés dans un Maroc en rose.
Le roi Mohammed VI a décoré jeudi plusieurs personnalités marocaines, en marge des célébrations de la fête du trône. Parmi elles, Yasmine Berraoui, l’élève marocaine atteinte de Trisomie 21, ayant décroché son bac avec mention, mais aussi Meryem Bourhil, la meilleure bachelière de France.
Quelques heures après l’appel du roi Mohammed VI pour une relance de l’Union du Maghreb arabe, Alger a réagi par la voix de son ministre des Affaires étrangères. Le diplomate a évité d’aborder la question des frontières terrestres fermées depuis 20 ans pour s’étaler sur celle du Sahara.
La crise diplomatique entre le Maroc et la France n’a toujours pas été résolue. Une situation qui n’arrange aucun des deux pays et à laquelle le Premier ministre français, Manuel Valls, compte mettre fin. Lors de la célébration de la fête du Trône à l’ambassade du Maroc en France, le numéro un du gouvernement français s’est même dit prêt à se rendre dans le royaume pour
J’avais juré ne plus écrire sur le Maroc. Mon pays, le pays de tous les paradoxes et de toutes les initiatives, les plus inutiles et les plus affreuses en particulier. N’en déplaise à certains ennemis de notre chère patrie adorée. Mais là, c’est plus fort que moi.