La session parlementaire de printemps, qui débutera en avril, devrait voir l’adoption de la loi organique sur le Conseil de régence. Cette instance est chargée d’exercer le pouvoir en cas de minorité du roi en attendant qu’il atteigne ses 18 ans.
Abdelilah Bekirane continue de s’attirer les foudres des militants amazighs. Après les manifestations de ce week-end à Agadir pendant lesquels les portraits du chef du gouvernement ont été brûlés, le nouveau sujet de discorde concerne une proposition faite par Bekirane concernant l’officialisation de la langue amazighe.
Présenter des pétitions d'initiative populaire devrait relever du parcours du combattant, du moins le gouvernement Benkirane a tout fait pour. Son projet de loi entend vider ce droit garanti par la constitution de 2011 de sa substance au risque de le transformer en une coquille vide
Les quatre partis de l’opposition (PAM, USFP, Istiqlal et UC) se sont retirés, hier, de la réunion de la commission de l’intérieur à la chambre des représentants consacrée à l’examen des lois électorales. Ils protestent, ainsi, contre le choix du vendredi pour la tenue des prochaines communales.
L’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) restera une coquille vide pour plusieurs années encore. Le gouvernement a rejeté les principaux amendements des députés de la majorité, notamment le droit de lui accorder le pouvoir de police.
Conformément à l’article 87 de la constitution, l’équipe Benkirane a présenté au parlement le projet de loi organique définissant la conduite des travaux du gouvernement, le statut de ses membres et les cas d’incompatibilité avec la fonction gouvernementale. En commission, la tentative de l’opposition de réduire les salaires des ministres s’est heurtée au refus de la majorité.
Le gouvernement Benkirane est tenu de préparer, durant son mandat, les lois organiques de plusieurs articles de la constitution de 2011. Les activistes amazighs s’impatientent de voir l’officialisation de leur langue maternelle devenir effective. Pour pousser à la réalisation de cet objectif, ils ambitionnent de collecter un million de signatures.
Le passage de l’Istiqlal à l’opposition commence à se faire sentir. Le groupe des députés a choisi d’attaquer le PJD sur un sujet hautement sensible pour les islamistes, au point d’en faire un fonds de commerce et une marque déposée : le combat contre la normalisation des relations commerciales avec Israël. Détails.