Consuelo Rumi, secrétaire d’Etat espagnole chargée des Migrations, est très remontée contre la «bureaucratie européenne» qu’elle accuse de retarder l’octroi au Maroc d’une aide financière. Elle ne souhaite pas que ce retard offre une «excuse» au royaume pour ne pas collaborer dans la lutte contre les réseaux d’immigration illégale.
La Commission européenne avait lancé une consultation citoyenne pour connaître la position des ressortissants européens sur le maintien ou non de l’heure d’été. Au Maroc en revanche, les citoyens ont été informés tardivement.
La Commission européenne a annoncé son intention de débloquer une généreuse enveloppe budgétaire pour contenir les flux migratoires à destination de l’Espagne. Elle reste cependant en-deçà de l’appui financier dont a déjà fait preuve l’UE envers d’autres pays.
La commissaire européenne à la Justice craint que les «golden visas» favorise le blanchiment d’argent et la corruption. Elle appelle à dresser un bilan et à faire la lumière sur les bénéficiaires de cette pratique.
Les autorités marocaines mènent depuis mardi une opération de refoulement des migrants subsahariens de Nador et de Tanger vers l’intérieur du pays, créant l’indignation chez les associations de migrants et des droits humains.
La Commission européenne vient de communiquer sur la fin des négociations entre le Maroc et les Vingt-Huit pour le renouvellement de l’accord de pêche. Le paraphe des nouveaux textes aura lieu la semaine prochaine à Rabat.