Dans le nord du Maroc, une femme vraisemblablement atteinte d’une maladie mentale aurait perdu la vie à l’issue d’une séance d’exorcisme.
Un drame est survenu à Anza, près d’Agadir. Une jeune mariée, que tout le monde pensait possédée par le démon, a été tuée suite à une séance d’exorcisme exercée par un fqih. Histoire.
A peine âgée de 18 ans, Layla avait découvert son homosexualité. Ses parents ne pouvant accepter son orientation sexuelle, ont préféré la croire possédée par le démon.
Anthropologue, spécialiste de l'islam européen, Farid El Asri, chercheur associé au Centre Jacques Berque, à Rabat, a étudié les rapports et les pratiques liées aux jnouns dans la communauté marocaine en Belgique. Il a constaté que loin de s'effacer dans le contexte européen, les jnoun, ces êtres surnaturels, ont conservé une place importante dans les préoccupations quotidiennes des musulmans, donnant lieu
Aux assises de Bruxelles étaient présentées aujourd’hui, jeudi 31 Mai 2012, les plaidoiries de défense des six bourreaux de Latifa Hachmi, la jeune belge d’origine marocaine qui a trouvé la mort en 2004 suite à des séances d’exorcisme visant à la rendre féconde. Cette étape juridique marque le début de la fin des huit années du procès dit de «l'exorcisme ».
Huit ans de combat acharné pour que justice soit faite. Fouad Hachmi, frère de Latifa Hachmi, la MRE exorcisée à mort en 2004, est animé par une détermination transcendante : celle de faire punir les bourreaux de sa sœur. Parce qu'elle ne réussissait pas à tomber enceinte, cinq exorcistes auto-proclamés ont, avec l'aval de son mari, précipité la mort de la jeune femme en pratiquant sur elle le rite exorciste
Six personnes, dont l'époux de la victime, sont impliquées dans la mort de Latifa Hachimi en 2004 à Schaerbeek (commune de la région de Bruxelles). Les accusés avaient fait subir à la victime de graves sévices, lors de cures répétées de «Roqya». Motif du rituel de «désenvoûtement» : la jeune femme mariée depuis ses 18 ans, n'était pas encore tombée enceinte.